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Construire avec du bois

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Les recherches en cours comprennent le plus grand essai de feu de bois massif au monde - cliquez ici pour des mises à jour sur les résultats de l'essai en cours. https://firetests.cwc.ca/

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Rapports

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Recherche et guides sur l'acoustique

Initiative de démonstration des grands bâtiments en bois Rapports d'essai
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Études

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Mouvement vertical dans les structures à plate-forme en bois (Fiches d'information de la CAC)

Conception de murs de cisaillement à base de bois pour plusieurs étages : Analyse dynamique linéaire et approche basée sur la mécanique

Incendie

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Recherche sur les incendies

Projet de recherche sur les bâtiments de moyenne hauteur en bois et hybrides avec le bois
Conseil national de la recherche du Canada (2011-2015)

Autres rapports

Recherche en acoustique

Projet de recherche sur les bâtiments de moyenne hauteur en bois et hybrides avec le bois
Conseil national de la recherche du Canada (2011-2015)

Autres rapports et guides

Recherche sur l'enveloppe des bâtiments

Projet de recherche sur les bâtiments de moyenne hauteur en bois et hybrides avec le bois
Conseil national de la recherche du Canada (2011-2015)

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Le bois est le seul grand matériau de construction qui pousse naturellement et qui est renouvelable. Avec la pression croissante pour réduire l'empreinte carbone de l'environnement bâti, les concepteurs de bâtiments sont de plus en plus appelés à équilibrer les objectifs de fonction et de coût d'un bâtiment avec un impact réduit sur l'environnement. Le bois peut contribuer à cet équilibre. De nombreuses études d'évaluation du cycle de vie réalisées dans le monde entier ont montré que les produits en bois présentent des avantages environnementaux évidents par rapport à d'autres matériaux de construction, et ce à tous les stades. Les bâtiments en bois permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l'air, les volumes de déchets solides et l'utilisation des ressources écologiques.

Article

On estime que 30 à 40 % de l'énergie utilisée en Amérique du Nord est consommée par les bâtiments. Au Canada, la majorité de l'énergie opérationnelle des bâtiments résidentiels est fournie par le gaz naturel, le mazout ou l'électricité, et est consommée pour le chauffage des locaux. Étant donné que les bâtiments sont une source importante de consommation d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre au Canada, l'efficacité énergétique dans le secteur des bâtiments est essentielle pour atteindre les objectifs d'atténuation du changement climatique.

Comme le souligne le Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se sont engagés à investir dans des initiatives visant à favoriser l'efficacité énergétique des maisons et des bâtiments, ainsi que dans des programmes d'étalonnage et d'étiquetage énergétique.

Malgré le nombre croissant de choix offerts aux consommateurs, la manière la plus rentable d'améliorer la performance énergétique des bâtiments est restée inchangée au fil des décennies :

- maximiser la performance thermique de l'enveloppe du bâtiment en ajoutant plus d'isolation et en réduisant les ponts thermiques ; et

- augmenter l'étanchéité à l'air de l'enveloppe du bâtiment.

L'enveloppe du bâtiment est généralement définie comme l'ensemble des composants qui séparent l'espace conditionné de l'espace non conditionné (air extérieur ou sol). La performance thermique et l'étanchéité à l'air de l'enveloppe du bâtiment (également connue sous le nom d'enceinte du bâtiment) influencent l'efficacité énergétique de l'ensemble du bâtiment et influencent de manière significative la quantité de pertes et de gains de chaleur. Les codes et normes du bâtiment et de l'énergie au Canada ont fait ou font actuellement l'objet de révisions, et les exigences minimales en matière de performance thermique pour les enveloppes de bâtiments à ossature en bois sont désormais plus strictes. Les bâtiments les plus efficaces sur le plan énergétique sont construits avec des matériaux qui résistent au flux de chaleur et sont construits avec précision pour tirer le meilleur parti de l'isolation et des barrières d'air.

Pour maximiser l'efficacité énergétique, les murs extérieurs et les toits doivent être conçus avec des matériaux d'ossature qui résistent au flux de chaleur, et doivent inclure des barrières d'air continues, des matériaux d'isolation et des barrières météorologiques pour empêcher les fuites d'air à travers l'enveloppe du bâtiment.

La résistance au flux de chaleur des assemblages de l'enveloppe du bâtiment dépend des caractéristiques des matériaux utilisés. Les assemblages isolés ne sont généralement pas homogènes dans l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment. Dans les murs ou les toits à ossature légère, les éléments d'ossature se trouvent à intervalles réguliers et, à ces endroits, le taux de transfert de chaleur est différent de celui des espaces entre les éléments d'ossature. Les éléments d'ossature réduisent la résistance thermique de l'ensemble du mur ou du plafond. Le taux de transfert de chaleur à l'emplacement des éléments d'ossature dépend des propriétés thermiques ou isolantes du matériau d'ossature. Le taux élevé de transfert de chaleur à l'emplacement des éléments d'ossature est appelé pont thermique. Les éléments d'ossature d'un mur ou d'un toit peuvent représenter 20 % ou plus de la surface d'un mur extérieur ou d'un toit, et comme la performance thermique de l'ensemble dépend de l'effet combiné de l'ossature et de l'isolation, les propriétés thermiques des matériaux d'ossature peuvent avoir un effet significatif sur la résistance thermique globale (effective) de l'ensemble.

Le bois est un isolant thermique naturel grâce aux millions de minuscules poches d'air présentes dans sa structure cellulaire. La conductivité thermique augmentant avec la densité relative, le bois est un meilleur isolant que les matériaux de construction denses. En ce qui concerne les performances thermiques, les bâtiments à ossature bois sont intrinsèquement plus efficaces que les autres matériaux de construction courants, principalement en raison de la réduction des ponts thermiques à travers les éléments structurels en bois, y compris les montants, les colonnes, les poutres et les planchers en bois. Le bois perd moins de chaleur par conduction que les autres matériaux de construction et les techniques de construction à ossature bois permettent une large gamme d'options d'isolation, y compris l'isolation des cavités des montants et l'isolation rigide extérieure.

La recherche et le suivi des bâtiments démontrent de plus en plus l'importance de la réduction des ponts thermiques dans les nouvelles constructions et dans les bâtiments existants. L'impact des ponts thermiques peut contribuer de manière significative à la consommation d'énergie de l'ensemble du bâtiment, au risque de condensation sur les surfaces froides et au confort des occupants.

Il est logique de se concentrer sur l'enveloppe du bâtiment et la ventilation au moment de la construction, car il est difficile d'apporter des modifications à ces systèmes à l'avenir. Les bâtiments à haute performance coûtent généralement plus cher à construire qu'une construction conventionnelle, mais le prix d'achat plus élevé est compensé, du moins en partie, par des coûts de consommation d'énergie plus faibles tout au long du cycle de vie. De plus, les bâtiments à haute performance sont souvent de meilleure qualité et plus confortables à vivre et à travailler. L'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments s'est également avérée être l'une des possibilités les moins coûteuses de contribuer aux objectifs de réduction de la consommation d'énergie et d'atténuation du changement climatique.

Plusieurs programmes de certification et d'étiquetage sont proposés aux constructeurs et aux consommateurs pour réduire la consommation d'énergie dans les bâtiments.

Ressources naturelles Canada (RNCan) administre le programme R-2000, qui vise à réduire les besoins énergétiques des maisons de 50 % par rapport à une maison construite selon le code. Un autre programme administré par RNCan, ENERGY STAR®, vise à obtenir une efficacité énergétique de 20 à 25 % supérieure à celle prévue par le code. Le système de cotation ÉnerGuide évalue les performances énergétiques d'une maison et peut être utilisé à la fois pour les maisons existantes et dans la phase de planification d'une nouvelle construction.

D'autres programmes de certification et systèmes d'étiquetage ont des objectifs de performance fixes. La maison passive est une norme rigoureuse pour l'efficacité énergétique des bâtiments, qui vise à réduire la consommation d'énergie et à améliorer les performances globales. La charge de chauffage des locaux doit être inférieure à 15 kWh/m2 et l'étanchéité à l'air doit être inférieure à 0,6 changement d'air par heure à 50 Pa, ce qui permet de créer des bâtiments à très faible consommation d'énergie qui nécessitent jusqu'à 90 % d'énergie de chauffage et de refroidissement en moins que les bâtiments conventionnels.

Le NetZero Energy Building Certification, un programme géré par l'International Living Future Institute, est un programme basé sur la performance et exige que le bâtiment ait une consommation énergétique nette nulle pendant douze mois consécutifs.

Green Globes et Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) sont d'autres systèmes d'évaluation des bâtiments qui prévalent sur le marché de la conception et de la construction.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Performance thermique des assemblages à ossature légère - IBS No.5 (Conseil canadien du bois)

Code national de l'énergie pour les bâtiments

Ressources naturelles Canada

Logement en C.-B.

Maison passive Canada

Globes verts

Conseil du bâtiment durable du Canada

Association nord-américaine des fabricants d'isolants (NAIMA)

Institut international du futur vivant

Article

Les préoccupations liées au changement climatique encouragent la décarbonisation du secteur du bâtiment, y compris l'utilisation de matériaux de construction responsables de moins d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'amélioration des performances opérationnelles tout au long du cycle de vie des bâtiments. Responsable de plus de 10 % des émissions totales de GES au Canada, le secteur du bâtiment joue un rôle important dans l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci. La réduction de l'impact des bâtiments sur le changement climatique offre un rendement environnemental élevé pour un investissement économique relativement faible.

Le gouvernement du Canada, en tant que signataire de l'Accord de Paris, s'est engagé à réduire les émissions de GES du Canada de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. En outre, le Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique reconnaît que la forêt et les produits du bois ont la capacité de contribuer à la stratégie nationale de réduction des émissions par :

  • l'amélioration du stockage du carbone dans les forêts ;
  • l'augmentation de l'utilisation du bois dans la construction ;
  • la production de carburant à partir de bioénergie et de bioproduits ; et
  • promouvoir l'innovation dans le développement de produits biosourcés et les pratiques de gestion forestière.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) se fait également l'écho de l'importance du secteur de la sylviculture et des produits du bois en tant que composante essentielle de l'atténuation des effets du changement climatique, en déclarant qu'une stratégie de gestion durable des forêts visant à maintenir ou à augmenter les stocks de carbone forestier tout en produisant du bois, des fibres ou de l'énergie, génère le plus grand bénéfice durable pour l'atténuation du changement climatique. En outre, le GIEC proclame que "les options d'atténuation du secteur forestier comprennent l'extension de la rétention de carbone dans les produits ligneux récoltés, la substitution de produits et la production de biomasse pour la bioénergie".

L'industrie forestière canadienne s'engage à éliminer 30 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an d'ici 2030, ce qui équivaut à 13 % des engagements nationaux du Canada dans le cadre de l'Accord de Paris. Plusieurs mécanismes seront utilisés pour relever ce défi, notamment :

  • le remplacement de produits, en utilisant des produits biologiques à la place de produits et de sources d'énergie dérivés de combustibles fossiles ;
  • les pratiques de gestion forestière, notamment l'utilisation accrue, l'amélioration de l'utilisation des résidus et de la planification de l'utilisation des terres, ainsi que l'amélioration de la croissance et des rendements ;
  • la prise en compte des réservoirs de carbone des produits biosourcés à longue durée de vie ; et
  • une plus grande efficacité des processus de fabrication des produits du bois

Le Canada abrite 9 % des forêts de la planète, qui ont la capacité d'agir comme d'énormes puits de carbone en absorbant et en stockant le carbone. Chaque année, le Canada exploite moins d'un demi pour cent de ses terres forestières, ce qui a permis à la couverture forestière du pays de rester constante au cours du siècle dernier. La gestion durable des forêts et les exigences légales en matière de reboisement permettent de maintenir ce vaste réservoir de carbone. Une forêt est un système naturel considéré comme neutre en carbone tant qu'elle est gérée de manière durable, ce qui signifie qu'elle doit être reboisée après la récolte et ne pas être convertie à d'autres utilisations. Le Canada possède certaines des réglementations les plus strictes au monde en matière de gestion forestière, exigeant une régénération réussie après l'exploitation des forêts publiques. Lorsqu'elles sont gérées de manière responsable, les forêts constituent une ressource renouvelable qui sera disponible pour les générations futures.

Le Canada est également un leader mondial en matière de certification forestière volontaire par une tierce partie, ce qui constitue une garantie supplémentaire de gestion durable des forêts. Les programmes de gestion durable des forêts et les systèmes de certification s'efforcent de préserver la quantité et la qualité des forêts pour les générations futures, de respecter la diversité biologique des forêts et l'écologie des espèces qui y vivent, ainsi que les communautés concernées par les forêts. Les entreprises canadiennes ont obtenu la certification d'une tierce partie sur plus de 150 millions d'hectares de forêts, ce qui représente la plus grande superficie de forêts certifiées au monde.

La forêt représente un réservoir de carbone, stockant le carbone biogénique dans les sols et les arbres. Le carbone reste stocké jusqu'à ce que les arbres meurent et se décomposent ou brûlent. Lorsqu'un arbre est coupé, 40 à 60 % du carbone biogénique reste dans la forêt ; le reste est prélevé sous forme de grumes et une grande partie est transférée dans le réservoir de carbone des produits du bois dans l'environnement bâti. Les produits du bois continuent à stocker ce carbone biogénique, souvent pendant des décennies dans le cas des bâtiments en bois, retardant ou empêchant la libération de CO2 Les émissions de gaz à effet de serre.

Les produits du bois et les systèmes de construction ont la capacité de stocker de grandes quantités de carbone ; 1 m3 de bois S-P-F stocke environ 1 tonne de CO2 équivalent. La quantité de carbone stockée dans un produit en bois est directement proportionnelle à la densité du bois. Au Canada, une maison unifamiliale moyenne stocke près de 30 tonnes de CO2 dans les produits du bois utilisés pour sa construction. La plupart des produits de construction biosourcés stockent en fait plus de carbone dans les fibres de bois qu'ils n'en libèrent au cours des phases de récolte, de fabrication et de transport de leur cycle de vie.

En général, les produits biosourcés, comme le bois, qui poussent naturellement avec l'aide du soleil, ont des émissions intrinsèques plus faibles. Les émissions intrinsèques résultent des processus de production des matériaux de construction, depuis l'extraction ou la récolte des ressources jusqu'à la fin de vie, en passant par la fabrication, le transport et la construction. La bioénergie produite à partir de résidus biosourcés, tels que l'écorce d'arbre et la sciure de bois, est principalement utilisée pour générer de l'énergie pour la fabrication de produits en bois en Amérique du Nord. Les produits de construction en bois ont de faibles émissions de GES intrinsèques parce qu'ils sont cultivés à l'aide d'énergie solaire renouvelable, qu'ils utilisent peu d'énergie fossile pendant la fabrication et qu'ils ont de nombreuses options de fin de vie (réutilisation, recyclage, récupération d'énergie).

Les produits du bois peuvent se substituer à d'autres matériaux de construction et sources d'énergie à plus forte intensité de carbone. Les émissions de gaz à effet de serre sont ainsi évitées en utilisant des produits du bois à la place d'autres produits de construction à plus forte intensité de gaz à effet de serre. Facteurs de déplacement (kg CO2 évités par kg de bois utilisé) ont été estimés pour calculer la quantité de carbone évitée grâce à l'utilisation de produits du bois dans la construction de bâtiments.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Lutter contre le changement climatique dans le secteur du bâtiment - Réduction des émissions de carbone (Conseil canadien du bois)

Conception résiliente et adaptative à l'aide du bois (Conseil canadien du bois)

Calculateur de carbone CWC

Défi "30 par 30" de l'industrie canadienne des produits forestiers en matière de changement climatique (Association des produits forestiers du Canada)

www.naturallywood.com

www.thinkwood.com

Construire en bois = protection proactive du climat (Binational Softwood Lumber Council et State University of New York)

Ressources naturelles Canada

Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique (Gouvernement du Canada)

Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

Article

EPD

Déclarations environnementales de produits (EPD)

Les parties prenantes de la communauté de la conception et de la construction des bâtiments sont de plus en plus sollicitées pour inclure dans leurs processus décisionnels des informations qui prennent en compte les impacts environnementaux potentiels. Ces parties prenantes et intéressées attendent des informations impartiales sur les produits, conformes aux meilleures pratiques actuelles et fondées sur une analyse scientifique objective. À l'avenir, les décisions d'achat de produits de construction nécessiteront probablement le type d'informations environnementales fournies par les déclarations environnementales de produits (EPD). En outre, les systèmes d'évaluation des bâtiments écologiques, notamment LEED®, Green Globes™ et BREEAM®, reconnaissent la valeur des DEP pour l'évaluation des impacts environnementaux potentiels des produits de construction.

Les DEP sont des rapports concis, normalisés et vérifiés par des tiers qui décrivent la performance environnementale d'un produit ou d'un service. Les DEP sont capables d'identifier et de quantifier les impacts environnementaux potentiels d'un produit ou d'un service tout au long des différentes étapes de son cycle de vie (extraction ou récolte des ressources, transformation, fabrication, transport, utilisation et fin de vie). Les DEP, également connues sous le nom de déclarations environnementales de produits de type III, fournissent des données environnementales quantifiées à l'aide de paramètres prédéterminés basés sur des approches normalisées à l'échelle internationale. Les DEP pour les produits de construction peuvent aider les architectes, les concepteurs, les prescripteurs et les autres acheteurs à mieux comprendre les impacts environnementaux potentiels et les caractéristiques de durabilité d'un produit.

Une DEP est une déclaration d'une entreprise ou d'une industrie visant à rendre publiques les données environnementales relatives à un ou plusieurs de ses produits. Les DEP ont pour but d'aider les acheteurs à mieux comprendre les caractéristiques environnementales d'un produit afin que les prescripteurs puissent prendre des décisions plus éclairées lors de la sélection des produits. La fonction des DEP est quelque peu analogue à celle des étiquettes nutritionnelles sur les emballages alimentaires ; leur but est de communiquer clairement à l'utilisateur les données environnementales relatives aux produits dans un format normalisé.

Les DEP sont des supports d'information qui se veulent un mécanisme simple et convivial pour divulguer des informations sur l'impact environnemental potentiel d'un produit sur le marché. Les DEP ne classent pas les produits et ne les comparent pas à des valeurs de référence. Une DEP n'indique pas si certains critères de performance environnementale ont été respectés ou non et n'aborde pas les impacts sociaux et économiques des produits de construction.

Les données figurant dans une DEP sont collectées à l'aide de l'analyse du cycle de vie (ACV), une méthodologie scientifique normalisée à l'échelle internationale. Les ACV consistent à dresser un inventaire des intrants énergétiques et matériels et des rejets dans l'environnement, et à évaluer leurs impacts potentiels. Il est également possible que les DEP fournissent des informations environnementales supplémentaires sur un produit qui n'entrent pas dans le champ d'application de l'ACV.

Les DEP sont principalement destinées à la communication entre entreprises, bien qu'elles puissent également être utilisées pour la communication entre entreprises et consommateurs. Les DEP sont élaborées sur la base des résultats d'une étude d'analyse du cycle de vie (ACV) et doivent être conformes aux règles applicables aux catégories de produits (PCR), qui sont élaborées par un opérateur de programme enregistré. Le PCR établit les règles, exigences et lignes directrices spécifiques pour la réalisation d'une ACV et l'élaboration d'une EPD pour une ou plusieurs catégories de produits.

L'industrie nord-américaine des produits du bois a élaboré plusieurs DEP applicables à tous les fabricants de produits du bois en Amérique du Nord. Ces DEP ont fait l'objet d'une vérification par une tierce partie, l'Underwriters Laboratories Environment (ULE), un organisme de certification indépendant. Les DEP des produits du bois nord-américains fournissent des données moyennes pour l'industrie en ce qui concerne les paramètres environnementaux suivants :

  • Potentiel de réchauffement de la planète ;
  • Potentiel d'acidification ;
  • Potentiel d'eutrophisation ;
  • Potentiel d'appauvrissement de la couche d'ozone ;
  • Potentiel de smog ;
  • Consommation d'énergie primaire ;
  • la consommation de ressources matérielles ; et
  • Production de déchets non dangereux.

Les EPD sectorielles pour les produits du bois sont des EPD interentreprises, couvrant un champ d'application allant du berceau à la porte, c'est-à-dire de la récolte des matières premières jusqu'à ce que le produit fini soit prêt à quitter l'usine de fabrication. En raison de la multitude d'utilisations des produits du bois, les impacts environnementaux potentiels liés à la livraison du produit au client, à l'utilisation du produit et aux éventuels processus de fin de vie sont exclus de l'analyse.  

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

ISO 21930 Durabilité dans les bâtiments et les travaux de génie civil - Règles de base pour la déclaration environnementale des produits de construction et des services

ISO 14025 Étiquettes et déclarations environnementales - Déclarations environnementales de type III - Principes et procédures

ISO/TS 14027 Étiquettes et déclarations environnementales - Élaboration de règles relatives aux catégories de produits

ISO 14040 Gestion de l'environnement - Analyse du cycle de vie - Principes et cadre

ISO 14044 Gestion de l'environnement - Analyse du cycle de vie - Exigences et lignes directrices

Conseil américain du bois

Conseil du bâtiment durable du Canada

Globes verts

BREEAM

Article

Les produits de construction et le secteur du bâtiment dans son ensemble ont un impact significatif sur l'environnement. Les instruments politiques et les forces du marché poussent de plus en plus les gouvernements et les entreprises à documenter et à rendre compte des impacts environnementaux et à suivre les améliorations. L'analyse du cycle de vie (ACV) est un outil qui permet de comprendre les aspects environnementaux liés à la construction, à la rénovation et à la modernisation des bâtiments et des ouvrages de génie civil. L'ACV est un outil d'aide à la décision qui permet d'identifier les approches de conception et de construction qui améliorent les performances environnementales.

Plusieurs juridictions européennes, dont l'Allemagne, Zurich et Bruxelles, ont rendu l'ACV obligatoire avant la délivrance d'un permis de construire. En outre, l'application de l'ACV à la conception des bâtiments et à la sélection des matériaux est une composante des systèmes d'évaluation des bâtiments écologiques. L'ACV peut être utile aux fabricants, aux architectes, aux constructeurs et aux agences gouvernementales en fournissant des informations quantitatives sur les impacts environnementaux potentiels et en fournissant des données permettant d'identifier les domaines à améliorer.

L'ACV est une approche basée sur la performance pour évaluer les aspects environnementaux liés à la conception et à la construction des bâtiments. L'ACV peut être utilisée pour comprendre les impacts environnementaux potentiels d'un produit ou d'une structure à chaque étape de sa vie, depuis l'extraction des ressources ou l'acquisition des matières premières, le transport, la transformation et la fabrication, la construction, l'exploitation, l'entretien et la rénovation jusqu'à la fin de vie.

L'ACV est une méthodologie scientifique internationalement reconnue qui existe sous d'autres formes depuis les années 1960. Les exigences et les orientations relatives à la réalisation d'une ACV ont été établies par le biais de normes internationales consensuelles, à savoir les normes ISO 14040 et ISO 14044. L'ACV prend en compte tous les flux d'entrée et de sortie (matériaux, énergie, ressources) associés à un système de produit donné. Il s'agit d'une procédure itérative qui comprend la définition des objectifs et du champ d'application, l'analyse de l'inventaire, l'évaluation de l'impact et l'interprétation.

L'analyse des stocks, également connue sous le nom d'inventaire du cycle de vie (ICV), consiste à collecter des données et à suivre tous les flux d'entrée et de sortie au sein d'un système de produits. Des bases de données publiques sur l'ICV, telles que la base de données américaine sur l'inventaire du cycle de vie, sont accessibles gratuitement afin d'obtenir ces données. Au cours de la phase d'évaluation de l'impact de l'ACV, les flux de l'ICV sont traduits en catégories d'impact potentiel sur l'environnement à l'aide de techniques de modélisation environnementale théoriques et empiriques. L'ACV permet de quantifier les impacts environnementaux potentiels et les aspects d'un produit, tels que :

  • Potentiel de réchauffement de la planète ;
  • Potentiel d'acidification ;
  • Potentiel d'eutrophisation ;
  • Potentiel d'appauvrissement de la couche d'ozone ;
  • Potentiel de smog ;
  • Consommation d'énergie primaire ;
  • la consommation de ressources matérielles ; et
  • Production de déchets dangereux et non dangereux.

Les concepteurs de bâtiments disposent d'outils d'ACV accessibles au public et conviviaux. Ces outils permettent aux concepteurs d'obtenir rapidement des informations sur l'impact potentiel sur l'environnement d'une large gamme d'assemblages génériques de bâtiments ou d'élaborer eux-mêmes des évaluations complètes du cycle de vie des bâtiments. Les logiciels d'ACV offrent aux professionnels du bâtiment des outils puissants pour calculer les impacts potentiels du cycle de vie des produits ou assemblages de construction et effectuer des comparaisons environnementales.

Il est également possible d'utiliser l'ACV pour effectuer des comparaisons objectives entre des matériaux, des assemblages et des bâtiments entiers, mesurées sur les cycles de vie respectifs et basées sur des indicateurs environnementaux quantifiables. L'ACV permet de comparer les compromis environnementaux associés au choix d'un matériau ou d'une solution de conception par rapport à un autre et, par conséquent, fournit une base efficace pour comparer les implications environnementales relatives de scénarios de conception de bâtiments alternatifs.

Une ACV qui examine d'autres options de conception doit garantir l'équivalence fonctionnelle. Chaque scénario de conception envisagé, y compris l'ensemble du bâtiment, doit répondre aux exigences du code du bâtiment et offrir un niveau minimum de performance technique ou d'équivalence fonctionnelle. Pour quelque chose d'aussi complexe qu'un bâtiment, cela signifie qu'il faut suivre et comptabiliser les intrants et les extrants environnementaux pour la multitude d'assemblages, de sous-assemblages et de composants de chaque option de conception. La longévité d'un système de construction a également un impact sur la performance environnementale. Les bâtiments en bois peuvent rester en service pendant de longues périodes s'ils sont conçus, construits et entretenus correctement.

De nombreuses études d'ACV dans le monde entier ont démontré que les produits et systèmes de construction en bois peuvent présenter des avantages environnementaux par rapport à d'autres matériaux et méthodes de construction. FPInnovations a réalisé une ACV d'un bâtiment de quatre étages au Québec construit en bois lamellé-croisé (CLT). L'étude a évalué comment la conception en CLT se comparerait à un bâtiment fonctionnellement équivalent en béton et en acier de la même surface de plancher, et a révélé une performance environnementale améliorée dans deux des six catégories d'impact, et une performance équivalente dans les autres catégories. En outre, en fin de vie, les produits biosourcés peuvent faire partie d'un système de produits ultérieurs lorsqu'ils sont réutilisés, recyclés ou récupérés pour produire de l'énergie, ce qui peut réduire les incidences sur l'environnement et contribuer à l'économie circulaire.

Cycle de vie des produits de construction en bois


Source des photos : CEI-Bois

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

www.naturallywood.com

Institut des matériaux durables Athena

Construire pour un environnement et une économie durables (BEES)

FPInnovations. Analyse comparative du cycle de vie de deux bâtiments résidentiels à plusieurs étages : Cross-Laminated Timber vs. Concrete Slab and Column with Light Gauge Steel Walls, 2013.

Conseil américain du bois

Base de données de l'inventaire du cycle de vie aux États-Unis

ISO 14040 Gestion de l'environnement - Analyse du cycle de vie - Principes et cadre

ISO 14044 Gestion de l'environnement - Analyse du cycle de vie - Exigences et lignes directrices

Article

CODES ET NORMES DE CONSTRUCTION (LE SYSTÈME RÉGLEMENTAIRE)

L'industrie de la construction est réglementée par des codes de construction qui s'appuient sur.. :

  • Normes de conception qui fournissent des informations sur la manière de construire en bois,
  • Les normes de produits qui définissent les caractéristiques des produits du bois qui peuvent être utilisées dans les normes de conception, et
  • Normes d'essai qui définissent la méthodologie permettant d'établir les caractéristiques d'un produit du bois

La CCB est active sur le plan technique dans tous les domaines du système réglementaire. Il s'agit notamment de

CODES DE CONSTRUCTION - CWC participe activement au processus d'élaboration des codes de la construction au Canada. Le CWC est membre des comités nationaux et provinciaux du code de la construction. Ces comités sont équilibrés et la représentation est limitée à environ 25 membres par comité. Des intérêts concurrents (par exemple l'acier et le béton) siègent dans les mêmes comités. C'est un domaine où la CCB peut gagner ou perdre du terrain pour les produits de ses membres.

NORMES DE CONCEPTION - Chaque producteur de matériaux de construction élabore des normes de conception technique qui fournissent des informations sur la manière d'utiliser ses produits dans les bâtiments. Le CWC assure le secrétariat de la norme canadienne de conception du bois (CSA O86 "Conception technique en bois"), en fournissant à la fois l'expertise technique et le soutien administratif nécessaires à son développement. Le CWC est également membre du comité de l'American Wood Council (AWC) qui est responsable de la spécification nationale américaine pour la conception en bois.

NORMES DE PRODUITS - CWC participe à l'élaboration de normes canadiennes, américaines et internationales pour ses producteurs de produits de construction en bois.

NORMES DE TEST - CWC participe à l'élaboration de normes d'essai canadiennes, américaines et internationales dans des domaines qui concernent les produits du bois, tels que la résistance au feu.

Pages détaillées sur les codes et normes de construction :

Article

Grâce aux technologies de construction avancées et aux produits modernes en bois de masse tels que le bois lamellé-collé, le bois lamellé-croisé et le bois composite structurel, construire en hauteur avec du bois est non seulement réalisable mais déjà en cours - avec des bâtiments contemporains de 9 étages et plus achevés en Australie, en Autriche, en Suisse, en Allemagne, en Norvège et au Royaume-Uni. De plus en plus reconnu par le secteur de la construction comme un choix de construction important, nouveau et sûr, la réduction de l'empreinte carbone et la performance énergétique intrinsèque/opérationnelle de ces bâtiments séduisent les communautés qui se sont engagées dans le développement durable et l'atténuation du changement climatique.

Les grands immeubles en bois, construits avec des produits du bois renouvelables provenant de forêts gérées durablement, ont le potentiel de révolutionner une industrie de la construction de plus en plus soucieuse de faire partie de la solution en matière d'intensification urbaine et de réduction de l'impact sur l'environnement. L'industrie canadienne des produits du bois s'est engagée à tirer parti de son avantage naturel en développant et en démontrant des produits de construction et des systèmes de construction à base de bois qui s'améliorent constamment.

Voici un exemple de grand bâtiment en bois : une résidence étudiante de 18 étages à l'Université de Colombie Britannique (UBC). Brock Commons Tallwood House

Article

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) définit la sécurité incendie dans l'objectif OS1 : "l'un des objectifs du présent code est de limiter la probabilité qu'en raison de la conception ou de la construction du bâtiment, une personne se trouvant dans le bâtiment ou à proximité de celui-ci soit exposée à un risque inacceptable de blessure due à un incendie".

En termes plus simples, la sécurité incendie est la réduction du risque d'atteinte à la vie du fait d'un incendie dans un bâtiment. Bien que le risque d'être tué ou blessé dans un incendie ne puisse être complètement éliminé, la sécurité incendie dans un bâtiment peut être obtenue grâce à des caractéristiques de conception éprouvées visant à réduire au maximum le risque de dommages causés aux personnes par le feu.

Concevoir un bâtiment pour garantir un risque minimal ou pour atteindre un niveau prescrit de sécurité contre l'incendie est plus complexe que la simple considération des matériaux de construction qui seront utilisés dans la construction du bâtiment, puisque tous les matériaux de construction sont affectés par le feu. De nombreux facteurs doivent être pris en compte, notamment l'utilisation du bâtiment, le nombre d'occupants, la facilité avec laquelle ils peuvent sortir du bâtiment en cas d'incendie et la manière dont un incendie peut être circonscrit.

Même les matériaux qui ne résistent pas au feu ne garantissent pas la sécurité d'une structure. L'acier, par exemple, perd rapidement sa résistance lorsqu'il est chauffé et sa limite d'élasticité diminue considérablement à mesure qu'il absorbe la chaleur, ce qui met en péril la stabilité de la structure. Un système de plancher à poutrelles en acier formé à froid, non protégé, se rompt en moins de 10 minutes selon les méthodes d'essai d'exposition au feu en laboratoire, alors qu'un système de plancher à poutrelles en bois, non protégé, peut durer jusqu'à 15 minutes. Le béton armé n'est pas non plus à l'abri du feu. Le béton s'effrite sous l'effet de températures élevées, exposant l'armature en acier et affaiblissant les éléments structurels. Par conséquent, il est généralement admis qu'il n'existe pas de bâtiment à l'épreuve du feu.

Le CNB ne réglemente que les éléments qui font partie de la construction du bâtiment. Le contenu d'un bâtiment n'est généralement pas réglementé par le CNB, mais dans certains cas, il est réglementé par le Code national de prévention des incendies du Canada (CNPI).

La classification des bâtiments ou parties de bâtiments en fonction de leur utilisation prévue tient compte des éléments suivants :

  • la quantité et le type de contenu combustible susceptible d'être présent (charge d'incendie potentielle) ;
  • le nombre de personnes susceptibles d'être exposées à la menace d'un incendie ;
  • la superficie du bâtiment ; et
  • la hauteur du bâtiment.

Cette classification est le point de départ pour déterminer quelles exigences de sécurité incendie s'appliquent à un bâtiment particulier. La classification de l'occupation d'un bâtiment au sein du CNB est déterminante :

  • le type de construction du bâtiment ;
  • le niveau de protection contre les incendies ; et
  • le degré de protection structurelle contre la propagation du feu entre les parties d'un bâtiment qui sont utilisées à des fins différentes.

Les incendies peuvent survenir dans n'importe quel type de structure. La gravité d'un incendie dépend toutefois de la capacité de la construction à.. :

  • confiner le feu ;
  • limiter les effets d'un incendie sur la structure porteuse ; et
  • contrôler la propagation des fumées et des gaz.

À des degrés divers, tout type de construction peut être conçu comme un système (combinaison d'ensembles de construction) pour limiter les effets du feu. Les occupants disposent ainsi de suffisamment de temps pour évacuer le bâtiment et les pompiers pour accomplir leur mission en toute sécurité.

La sécurité des occupants dépend également d'autres paramètres tels que la détection, les voies d'évacuation et l'utilisation de systèmes d'extinction automatique d'incendie tels que les sprinklers. Ces concepts constituent la base des exigences du CNB.

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception du bois (Conseil canadien du bois)

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

Code national de prévention des incendies du Canada

CSA O86, Conception technique en bois

Fitzgerald, Robert W., Fundamentals of Fire Safe Building Design, Fire Protection Handbook, National Fire Protection Association, Quincy, MA, 1997.

Watts, J.M. (Jr) ; Systems Approach to Fire-Safe Building Design, Fire Protection Handbook, National Fire Protection Association, Quincy, MA, 2008.

Rowe, W.D. ; Assessing the Risk of Fire Systemically ASTM STP 762, Fire Risk Assessment, American Society for Testing and Materials, West Conshohocken, PA, 1982.

Article

La propagation de la flamme est avant tout une caractéristique de combustion superficielle des matériaux, et l'indice de propagation de la flamme est un moyen de comparer la vitesse de propagation de la flamme à la surface d'un matériau par rapport à un autre.

Les exigences en matière d'indice de propagation de la flamme sont appliquées dans le Code national du bâtiment du Canada (CNB), principalement pour réglementer les finitions intérieures.

Tout matériau faisant partie de l'intérieur du bâtiment et directement exposé est considéré comme une finition intérieure. Cela comprend les revêtements intérieurs, les sols, les moquettes, les portes, les garnitures, les fenêtres et les éléments d'éclairage.

Si aucun revêtement n'est installé du côté intérieur d'un mur extérieur d'un bâtiment, les surfaces intérieures de l'assemblage mural sont considérées comme la finition intérieure, par exemple, une construction à poteaux et à poutres non finie. De même, si aucun plafond n'est installé sous un plancher ou un toit, le tablier et les éléments structurels exposés non finis sont considérés comme la finition intérieure du plafond.

La méthode d'essai normalisée à laquelle le CNB fait référence pour la détermination des indices de propagation de la flamme est la norme CAN/ULC-S102, publiée par ULC Standards.

L'annexe D-3 de la division B du CNB fournit des informations relatives aux indices génériques de propagation de la flamme et aux classifications des fumées de divers matériaux de construction.

Les informations ne sont fournies que pour les matériaux génériques pour lesquels des données d'essai au feu exhaustives sont disponibles (cf. Tableau 1 ci-dessous). Par exemple, le bois d'œuvre, quelle que soit l'essence, et le contreplaqué de sapin de Douglas, de peuplier et d'épicéa, d'une épaisseur au moins égale à celles indiquées, se voient attribuer un indice de propagation de la flamme de 150.

En général, pour les produits en bois d'une épaisseur allant jusqu'à 25 mm (1 po), l'indice de propagation de la flamme diminue avec l'épaisseur. Les valeurs indiquées dans l'annexe D du CNB sont prudentes car elles sont destinées à couvrir une large gamme de matériaux. Des essences et des épaisseurs spécifiques peuvent avoir des valeurs bien inférieures à celles indiquées dans l'annexe D.

Les cotes spécifiques par essence de bois sont indiquées dans Fiche d'information sur l'inflammabilité des surfaces et la propagation des flammesci-dessous. Des informations sur les matériaux exclusifs et ignifuges sont disponibles auprès d'organismes de certification et d'homologation tiers ou auprès des fabricants. Les valeurs indiquées dans Fiche d'information sur l'inflammabilité des surfaces et la propagation des flammes s'applique au bois d'œuvre fini ; toutefois, aucune différence significative n'a été constatée dans l'indice de propagation de la flamme du bois d'œuvre brut de sciage de la même essence.

L'American Wood Council fournit des informations complémentaires dans sa publication Design for Code Acceptance, DCA 1 Flame Spread Performance of Wood Products for the U.S. (Conception pour l'acceptation du code).

Normalement, la finition de la surface et le matériau sur lequel elle est appliquée contribuent tous deux à la performance globale de propagation de la flamme. La plupart des revêtements de surface tels que la peinture et le papier peint ont généralement une épaisseur inférieure à 1 mm et ne contribuent pas de manière significative à l'indice global.

C'est pourquoi le CNB attribue le même indice de propagation de la flamme et de dégagement de fumée aux matériaux courants tels que le contreplaqué, le bois de construction et les plaques de plâtre, qu'ils soient bruts ou recouverts de peinture, de vernis ou de papier peint cellulosique.

Il existe également des peintures et des revêtements ignifuges spéciaux qui peuvent réduire considérablement l'indice de propagation de la flamme d'une surface intérieure. Ces revêtements sont particulièrement utiles lors de la réhabilitation d'un bâtiment ancien pour réduire l'indice de propagation de la flamme des matériaux de finition à des niveaux acceptables, en particulier pour les zones nécessitant un indice de propagation de la flamme inférieur ou égal à 25.

En général, le CNB fixe l'indice maximal de propagation de la flamme pour les finitions intérieures des murs et des plafonds à 150, ce qui peut être respecté par la plupart des produits en bois.

Par exemple, le contreplaqué de sapin Douglas de 6 mm (1/4 po) peut être brut, peint, verni ou recouvert d'un papier peint cellulosique conventionnel. Cette solution a été jugée acceptable sur la base d'une expérience réelle en matière d'incendie.

Cela signifie que dans toutes les zones où un indice de propagation de la flamme de 150 est autorisé, la majorité des produits en bois peuvent être utilisés comme finitions intérieures sans exigences particulières en matière de traitements ou de revêtements ignifuges.

Lors d'un incendie dans une pièce, le revêtement de sol est généralement le dernier élément à s'enflammer, car la couche d'air la plus froide se trouve près du sol. C'est pourquoi le CCNB, comme la plupart des autres codes, ne réglemente pas l'indice de propagation de la flamme des revêtements de sol, à l'exception de certaines zones essentielles dans les bâtiments de grande hauteur :

  • sort ;
  • les couloirs ne se trouvent pas dans les suites ;
  • les cabines d'ascenseurs ; et,
  • les espaces de service.

Les matériaux de revêtement de sol traditionnels, tels que les parquets et les moquettes, peuvent être utilisés presque partout dans les bâtiments, quel que soit leur type de construction.

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception du bois (Conseil canadien du bois)

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

Code national de prévention des incendies du Canada

CSA O86, Conception technique en bois

CAN/ULC-S102 Méthode normalisée d'essai des caractéristiques de combustion superficielle des matériaux de construction et des assemblages

Conseil américain du bois

Tableau 1 : Indices de propagation de la flamme et classifications de développement de la fumée attribués

Indices d'inflammabilité de surface et de propagation de la flamme

Article

Dans le Code national du bâtiment du Canada (CNB), le " degré de résistance au feu " est défini en partie comme suit : "le temps en minutes ou en heures pendant lequel un matériau ou un assemblage de matériaux résiste au passage des flammes et à la transmission de la chaleur lorsqu'il est exposé au feu dans des conditions d'essai et selon des critères de performance spécifiés..."

Le degré de résistance au feu est la durée, en minutes ou en heures, pendant laquelle un matériau ou un assemblage de matériaux résiste au passage des flammes et à la transmission de la chaleur lorsqu'il est exposé au feu dans des conditions d'essai et selon des critères de performance spécifiés, ou tel que déterminé par extension ou interprétation des informations qui en découlent, comme le prescrit le CNB.

Les critères d'essai et d'acceptation mentionnés dans le CNB sont contenus dans une méthode d'essai au feu normalisée, CAN/ULC-S101, publiée par ULC Standards.

Sous-face du plancher montrant les solives. Le degré de résistance au feu n'est exigé qu'à partir de la face inférieure de l'ensemble.

Les assemblages horizontaux tels que les planchers, les plafonds et les toits sont testés pour l'exposition au feu par le dessous uniquement. Cela s'explique par le fait qu'un incendie dans le compartiment inférieur représente la menace la plus grave. C'est la raison pour laquelle le degré de résistance au feu doit être mesuré uniquement à partir de la face inférieure de l'ensemble. Le degré de résistance au feu de l'ensemble testé indiquera, dans le cadre des limites de conception, les conditions de retenue de l'essai. Lors de la sélection d'un degré de résistance au feu, il est important de s'assurer que les conditions de contrainte de l'essai sont les mêmes que celles de la construction sur le terrain. Les assemblages à ossature bois sont normalement testés sans contrainte d'extrémité afin de correspondre à la pratique normale de la construction.

Début de l'ossature avec les solives de plancher et la poutre porteuse.

Les cloisons ou les murs intérieurs qui doivent avoir un degré de résistance au feu doivent être évalués de la même manière de chaque côté, car un incendie peut se développer de n'importe quel côté de la séparation coupe-feu. Elles sont normalement conçues de manière symétrique. S'ils ne sont pas symétriques, le degré de résistance au feu de l'ensemble est déterminé sur la base d'essais effectués du côté le plus faible. Pour un mur porteur, l'essai exige que la charge maximale autorisée par les normes de conception soit superposée à l'ensemble. La plupart des murs à ossature bois sont testés et répertoriés comme porteurs. Cela leur permet d'être utilisés à la fois dans des applications porteuses et non porteuses.

Les listes pour les murs porteurs à ossature bois peuvent être utilisées pour les cas non porteurs puisque les mêmes ossatures sont utilisées dans les deux cas. Le chargement pendant l'essai est critique car il affecte la capacité de l'assemblage mural à rester en place et à remplir sa fonction de prévention de la propagation du feu. La perte de résistance des montants résultant de températures élevées ou de la combustion réelle d'éléments structurels entraîne une déformation. Cette déformation affecte la capacité des membranes de protection des murs (plaques de plâtre) à rester en place et à contenir le feu. Le degré de résistance au feu des murs porteurs est généralement inférieur à celui d'un mur non porteur de conception similaire.

Les murs extérieurs n'ont besoin d'être classés que pour l'exposition au feu depuis l'intérieur d'un bâtiment. En effet, l'exposition au feu depuis l'extérieur d'un bâtiment ne risque pas d'être aussi grave que celle d'un incendie dans une pièce ou un compartiment intérieur. Comme ce classement n'est exigé que de l'intérieur, les murs extérieurs ne doivent pas être symétriques.

Le CNB permet à l'autorité compétente d'accepter les résultats d'essais au feu effectués selon d'autres normes. Comme les méthodes d'essai ont peu changé au fil des ans, les résultats basés sur des éditions antérieures ou plus récentes de la norme CAN/ULC-S101 sont souvent comparables. La principale norme américaine en matière de résistance au feu, l'ASTM E119, est très similaire à la norme CAN/ULC-S101. Toutes deux utilisent la même courbe temps-température et les mêmes critères de performance. Les taux de résistance au feu établis conformément à la norme ASTM E119 sont généralement acceptés par les autorités canadiennes. L'acceptation par l'autorité compétente des résultats des essais basés sur ces normes dépend principalement de la familiarité de l'autorité avec ces normes.

Les laboratoires d'essais et les fabricants publient également des informations sur des listes exclusives d'assemblages qui décrivent les matériaux utilisés et les méthodes d'assemblage. Une multitude d'essais de résistance au feu ont été réalisés au cours des 70 dernières années par des laboratoires nord-américains. Les résultats sont disponibles sous forme de listes ou de rapports de conception par l'intermédiaire de :

En outre, les fabricants de produits de construction publient les résultats d'essais de résistance au feu sur des assemblages incorporant leurs propres produits (par exemple, le Gypsum Association's GA-600 Manuel de conception de la résistance au feu).

Le CNB contient des informations génériques sur les degrés de résistance au feu des assemblages et éléments en bois. Il s'agit notamment de tableaux de résistance au feu et au bruit décrivant divers assemblages de murs et de planchers constitués de matériaux de construction génériques, auxquels sont attribués des degrés de résistance au feu spécifiques. Au cours des deux dernières décennies, le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a mené un certain nombre de grands projets de recherche sur les murs et les planchers à ossature légère, portant à la fois sur la résistance au feu et sur la transmission du son. Le CNB dispose ainsi de centaines de murs et de planchers différents auxquels sont attribués des degrés de résistance au feu et des indices de transmission du son. Ces résultats sont publiés dans le tableau A-9.10.3.1.A. Résistance au feu et au bruit des murs et le tableau A-9.10.3.1.B Résistance au feu et au bruit des planchers, plafonds et toits du CNB. Les assemblages décrits n'ont pas tous fait l'objet d'essais. Les degrés de résistance au feu de certains assemblages ont été extrapolés à partir d'essais de résistance au feu effectués sur des assemblages de murs similaires. Les listes sont utiles parce qu'elles offrent aux concepteurs des solutions standard. Elles peuvent cependant limiter l'innovation car les concepteurs utilisent des assemblages qui ont déjà été testés plutôt que de payer pour faire évaluer de nouveaux assemblages. Les assemblages répertoriés doivent être utilisés avec les mêmes matériaux et les mêmes méthodes d'installation que ceux qui ont été testés.

La section précédente sur les degrés de résistance au feu traite de la détermination des degrés de résistance au feu à partir d'essais normalisés. D'autres méthodes de détermination des degrés de résistance au feu sont également autorisées. Les méthodes alternatives de détermination des degrés de résistance au feu sont contenues dans le CNB, division B, annexe D, classements des performances en matière de résistance au feu. Ces méthodes de calcul alternatives peuvent remplacer les essais de résistance au feu propriétaires coûteux. Dans certains cas, elles permettent d'appliquer des exigences moins strictes en matière d'installation et de conception, telles que d'autres détails de fixation pour les plaques de plâtre et l'autorisation d'ouvertures dans les membranes de plafond pour les systèmes de ventilation. La section D-2 de l'annexe D de la division B du CNB comprend des méthodes permettant d'attribuer des degrés de résistance au feu aux éléments suivants :

  • les murs, les planchers et les toits à ossature en bois dans l'annexe D-2.3 (méthode des composants additifs) ;
  • les murs, les planchers et les toits en bois massif de l'annexe D-2.4 ; et,
  • poutres et colonnes en bois lamellé-collé à l'annexe D-2.11.

La méthode de calcul alternative la plus pratique comprend des procédures de calcul du degré de résistance au feu des murs, planchers et toits à ossature légère en bois, basées sur des descriptions génériques des matériaux. Cette méthode additive par composants (CAM) peut être utilisée lorsqu'il est clair que le degré de résistance au feu d'un ensemble dépend strictement de la spécification et de la disposition des matériaux pour lesquels il existe des normes reconnues au niveau national. Les ensembles doivent être conformes à toutes les exigences de l'annexe D-2.3 de la division B du CNB. Murs, planchers et toits à ossature bois et acier.

Bien que les informations contenues dans l'annexe D-2.4. portent sur des techniques de construction plus anciennes, l'utilisation de ces assemblages a connu un certain regain et les informations peuvent être particulièrement utiles lors de la réaffectation de bâtiments historiques.

L'annexe D de la division B du CNB comprend également des équations empiriques pour le calcul du degré de résistance au feu des poutres et des poteaux en bois lamellé-collé (glulam), à l'annexe D-2.11. Ces équations ont été élaborées à partir de prévisions théoriques et validées par des résultats d'essais. Les grands éléments en bois ont une résistance au feu inhérente parce que :

  • la lenteur de la combustion des gros bois, qui est d'environ 0,6 mm/minute dans des conditions d'essai au feu standard ; et,
  • les effets isolants de la couche de charbon, qui protège la partie non brûlée du bois.

Ces facteurs font que les éléments non protégés peuvent rester en place pendant une longue période lorsqu'ils sont exposés au feu. Le CNB reconnaît cette caractéristique et autorise l'utilisation d'éléments en bois non protégés, y compris les planchers et les tabliers de toit, qui respectent les dimensions minimales pour les constructions en bois massif, à la fois là où un degré de résistance au feu de 45 minutes est exigé et dans de nombreux bâtiments incombustibles. La méthode de calcul de l'annexe D permet de déterminer le degré de résistance au feu des poutres et des poteaux en lamellé-collé en fonction de l'exposition au feu sur trois ou quatre côtés.

La formule pour les poteaux ou les poutres qui peuvent être exposés sur trois côtés s'applique uniquement lorsque la face non exposée est le plus petit côté d'un poteau ; il n'existe pas de données expérimentales pour vérifier la formule lorsqu'un côté plus grand n'est pas exposé. Si un poteau est encastré dans un mur ou une poutre dans un plancher, les dimensions complètes de l'élément structurel sont utilisées dans la formule pour l'exposition au feu sur trois côtés. La comparaison des degrés de résistance au feu calculés avec les résultats expérimentaux montre que les valeurs calculées sont très souvent conservatrices. Un concepteur peut déterminer la résistance pondérée d'une poutre ou d'un poteau en se référant à la norme CSA O86 du Conseil canadien du bois (Wood Design Manual).

En outre, la norme CSA O86 comprend une annexe B informative qui fournit une méthode de calcul des degrés de résistance au feu pour les éléments en bois de grande section, tels que les poutres et les colonnes en bois lamellé-collé, les bois lourds sciés massifs et les bois composites structuraux.

De plus amples informations sur le calcul de la résistance au feu des éléments en bois lourds sont disponibles dans la publication de l'American Wood Council. Rapport technique 10 : Calcul de la résistance au feu des éléments en bois exposés (TR10).

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception du bois (Conseil canadien du bois)

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

Code national de prévention des incendies du Canada

CSA O86, Conception technique en bois

CAN/ULC-S101 Méthode normalisée d'essai de résistance au feu des constructions et des matériaux de construction

ASTM E119 Méthodes d'essai normalisées pour les essais de résistance au feu des constructions et des matériaux de construction

Conseil américain du bois

Sultan, M.A., Séguin, Y.P., et Leroux, P. ; "IRC-IR-764 : Results of Fire Resistance Tests on Full-Scale Floor Assemblies", Institut de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada, mai 1998.

Sultan, M. A., Latour, J. C., Leroux, P., Monette, R. C., Séguin, Y. P., et Henrie, J. P. ; "RR-184 : Results of Fire Resistance Tests on Full-Scale Floor Assemblies - Phase II ", Institut de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada, mars 2005.

Sultan, M.A., et Lougheed, G.D. ; "IRC-IR-833 : Results of Fire Resistance Tests on Full-Scale Gypsum Board Assemblies", Institut de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada, août 2002.

Construction en bois lourd

Performance des adhésifs dans le bois abouté dans les assemblages muraux résistants au feu

Séparations coupe-feu et indices de résistance au feu

 

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  • Turkménistan+993
  • Îles Turks et Caicos+1
  • Tuvalu+688
  • U.S. Virgin Islands+1
  • Ouganda+256
  • Ukraine (Україна)+380
  • United Arab Emirates (‫الإمارات العربية المتحدة‬‎)+971
  • United Kingdom+44
  • États-Unis+1
  • Uruguay+598
  • Uzbekistan (Oʻzbekiston)+998
  • Vanuatu+678
  • Vatican City (Città del Vaticano)+39
  • Venezuela+58
  • Vietnam (Việt Nam)+84
  • Wallis and Futuna (Wallis-et-Futuna)+681
  • Western Sahara (‫الصحراء الغربية‬‎)+212
  • Yemen (‫اليمن‬‎)+967
  • Zambie+260
  • Zimbabwe+263
  • Åland Islands+358
1
2
3

Accéder à nos ressources

Restez dans le coup et ne manquez rien !

  • États-Unis+1
  • United Kingdom+44
  • Afghanistan (‫افغانستان‬‎)+93
  • Albania (Shqipëri)+355
  • Algeria (‫الجزائر‬‎)+213
  • American Samoa+1
  • Andorre+376
  • Angola+244
  • Anguilla+1
  • Antigua et Barbuda+1
  • Argentine+54
  • Armenia (Հայաստան)+374
  • Aruba+297
  • Australie+61
  • Austria (Österreich)+43
  • Azerbaijan (Azərbaycan)+994
  • Bahamas+1
  • Bahrain (‫البحرين‬‎)+973
  • Bangladesh (বাংলাদেশ)+880
  • Barbade+1
  • Belarus (Беларусь)+375
  • Belgium (België)+32
  • Belize+501
  • Benin (Bénin)+229
  • Bermudes+1
  • Bhutan (འབྲུག)+975
  • Bolivie+591
  • Bosnia and Herzegovina (Босна и Херцеговина)+387
  • Botswana+267
  • Brazil (Brasil)+55
  • Territoire britannique de l'océan Indien+246
  • Îles Vierges britanniques+1
  • Brunei+673
  • Bulgaria (България)+359
  • Burkina Faso+226
  • Burundi (Uburundi)+257
  • Cambodia (កម្ពុជា)+855
  • Cameroon (Cameroun)+237
  • Canada+1
  • Cape Verde (Kabu Verdi)+238
  • Caribbean Netherlands+599
  • Îles Caïmans+1
  • Central African Republic (République centrafricaine)+236
  • Chad (Tchad)+235
  • Chili+56
  • China (中国)+86
  • L'île de Noël+61
  • Îles Cocos (Keeling)+61
  • Colombie+57
  • Comoros (‫جزر القمر‬‎)+269
  • Congo (DRC) (Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo)+243
  • Congo (Republic) (Congo-Brazzaville)+242
  • Îles Cook+682
  • Costa Rica+506
  • Côte d’Ivoire+225
  • Croatia (Hrvatska)+385
  • Cuba+53
  • Curaçao+599
  • Cyprus (Κύπρος)+357
  • Czech Republic (Česká republika)+420
  • Denmark (Danmark)+45
  • Djibouti+253
  • Dominique+1
  • Dominican Republic (República Dominicana)+1
  • Équateur+593
  • Egypt (‫مصر‬‎)+20
  • El Salvador+503
  • Equatorial Guinea (Guinea Ecuatorial)+240
  • Erythrée+291
  • Estonia (Eesti)+372
  • Éthiopie+251
  • Falkland Islands (Islas Malvinas)+500
  • Faroe Islands (Føroyar)+298
  • Fidji+679
  • Finland (Suomi)+358
  • France+33
  • French Guiana (Guyane française)+594
  • French Polynesia (Polynésie française)+689
  • Gabon+241
  • Gambie+220
  • Georgia (საქართველო)+995
  • Germany (Deutschland)+49
  • Ghana (Gaana)+233
  • Gibraltar+350
  • Greece (Ελλάδα)+30
  • Greenland (Kalaallit Nunaat)+299
  • Grenade+1
  • Guadeloupe+590
  • Guam+1
  • Guatemala+502
  • Guernesey+44
  • Guinea (Guinée)+224
  • Guinea-Bissau (Guiné Bissau)+245
  • Guyane+592
  • Haïti+509
  • Honduras+504
  • Hong Kong (香港)+852
  • Hungary (Magyarország)+36
  • Iceland (Ísland)+354
  • India (भारत)+91
  • Indonésie+62
  • Iran (‫ایران‬‎)+98
  • Iraq (‫العراق‬‎)+964
  • Ireland+353
  • Île de Man+44
  • Israel (‫ישראל‬‎)+972
  • Italy (Italia)+39
  • Jamaïque+1
  • Japan (日本)+81
  • Jersey+44
  • Jordan (‫الأردن‬‎)+962
  • Kazakhstan (Казахстан)+7
  • Kenya+254
  • Kiribati+686
  • Kosovo+383
  • Kuwait (‫الكويت‬‎)+965
  • Kyrgyzstan (Кыргызстан)+996
  • Laos (ລາວ)+856
  • Latvia (Latvija)+371
  • Lebanon (‫لبنان‬‎)+961
  • Lesotho+266
  • Libéria+231
  • Libya (‫ليبيا‬‎)+218
  • Liechtenstein+423
  • Lithuania (Lietuva)+370
  • Luxembourg+352
  • Macau (澳門)+853
  • Macedonia (FYROM) (Македонија)+389
  • Madagascar (Madagasikara)+261
  • Malawi+265
  • Malaisie+60
  • Maldives+960
  • Mali+223
  • Malte+356
  • Îles Marshall+692
  • Martinique+596
  • Mauritania (‫موريتانيا‬‎)+222
  • Mauritius (Moris)+230
  • Mayotte+262
  • Mexico (México)+52
  • Micronésie+691
  • Moldova (Republica Moldova)+373
  • Monaco+377
  • Mongolia (Монгол)+976
  • Montenegro (Crna Gora)+382
  • Montserrat+1
  • Morocco (‫المغرب‬‎)+212
  • Mozambique (Moçambique)+258
  • Myanmar (Burma) (မြန်မာ)+95
  • Namibia (Namibië)+264
  • Nauru+674
  • Nepal (नेपाल)+977
  • Netherlands (Nederland)+31
  • New Caledonia (Nouvelle-Calédonie)+687
  • Nouvelle-Zélande+64
  • Nicaragua+505
  • Niger (Nijar)+227
  • Nigéria+234
  • Niue+683
  • Île Norfolk+672
  • North Korea (조선 민주주의 인민 공화국)+850
  • Northern Mariana Islands+1
  • Norway (Norge)+47
  • Oman (‫عُمان‬‎)+968
  • Pakistan (‫پاکستان‬‎)+92
  • Palau+680
  • Palestine (‫فلسطين‬‎)+970
  • Panama (Panamá)+507
  • Papouasie-Nouvelle-Guinée+675
  • Paraguay+595
  • Peru (Perú)+51
  • Philippines+63
  • Poland (Polska)+48
  • Portugal+351
  • Porto Rico+1
  • Qatar (‫قطر‬‎)+974
  • Réunion (La Réunion)+262
  • Romania (România)+40
  • Russia (Россия)+7
  • Rwanda+250
  • Saint Barthélemy+590
  • Sainte-Hélène+290
  • Saint-Kitts-et-Nevis+1
  • Sainte-Lucie+1
  • Saint Martin (Saint-Martin (partie française))+590
  • Saint Pierre and Miquelon (Saint-Pierre-et-Miquelon)+508
  • Saint-Vincent-et-les-Grenadines+1
  • Samoa+685
  • Saint-Marin+378
  • São Tomé and Príncipe (São Tomé e Príncipe)+239
  • Saudi Arabia (‫المملكة العربية السعودية‬‎)+966
  • Senegal (Sénégal)+221
  • Serbia (Србија)+381
  • Seychelles+248
  • Sierra Leone+232
  • Singapour+65
  • Sint Maarten+1
  • Slovakia (Slovensko)+421
  • Slovenia (Slovenija)+386
  • Îles Salomon+677
  • Somalia (Soomaaliya)+252
  • Afrique du Sud+27
  • South Korea (대한민국)+82
  • South Sudan (‫جنوب السودان‬‎)+211
  • Spain (España)+34
  • Sri Lanka (ශ්‍රී ලංකාව)+94
  • Sudan (‫السودان‬‎)+249
  • Suriname+597
  • Svalbard et Jan Mayen+47
  • Swaziland+268
  • Sweden (Sverige)+46
  • Switzerland (Schweiz)+41
  • Syria (‫سوريا‬‎)+963
  • Taiwan (台灣)+886
  • Tadjikistan+992
  • Tanzanie+255
  • Thailand (ไทย)+66
  • Timor-Leste+670
  • Togo+228
  • Tokelau+690
  • Tonga+676
  • Trinité-et-Tobago+1
  • Tunisia (‫تونس‬‎)+216
  • Turkey (Türkiye)+90
  • Turkménistan+993
  • Îles Turks et Caicos+1
  • Tuvalu+688
  • U.S. Virgin Islands+1
  • Ouganda+256
  • Ukraine (Україна)+380
  • United Arab Emirates (‫الإمارات العربية المتحدة‬‎)+971
  • United Kingdom+44
  • États-Unis+1
  • Uruguay+598
  • Uzbekistan (Oʻzbekiston)+998
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  • Venezuela+58
  • Vietnam (Việt Nam)+84
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