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Fondations permanentes en bois

On peut changer l’aspect du bois en l’enduisant d’un revêtement pour bâtiment. Ceux-ci, comme les peintures et les teintures, sont appliqués à la surface des bâtiments ou des structures d’extérieur, comme les terrasses. Les revêtements ont plusieurs fonctions : ils sont décoratifs, facilitent le nettoyage des bâtiments et des structures et assurent une protection contre l’humidité, ce qui permet au bois de durer plus longtemps. Cependant, les revêtements ne doivent pas être considérés comme une solution de rechange au traitement de préservation. Sur cette page, nous expliquons les caractéristiques de base des différents types de revêtements pour bois d’extérieur et leurs fonctions respectives.

Types de revêtement – Opacité
Les revêtements pour bâtiment conçus pour le bois comprennent en général les peintures, les teintures, les vernis et les hydrofuges. On peut les classer selon différents critères. L’une des méthodes courantes consiste à les différencier selon leur aspect. On regroupe souvent les revêtements dans trois catégories : 1) opaques; 2) semi-transparents; 3) transparents. Ces termes indiquent à quel point le produit de finition laissera transparaître les caractéristiques naturelles du bois.

Un revêtement opaque ne laisse pas transparaître la teinte naturelle du bois et, selon son épaisseur, il peut aussi masquer en tout ou en partie sa texture. Il protège efficacement le bois de la détérioration causée par les rayons du soleil. De plus, il empêche l’humidité de le pénétrer. Ce type de revêtement est habituellement le plus durable. Les revêtements opaques englobent les peintures et les teintures opaques.

Un produit de finition transparent ou semi-transparent, comme une teinture ou un hydrofuge, peut changer la couleur du bois, mais il laisse tout de même transparaître le fil et la texture, de sorte que le bois conserve un « aspect naturel ». Ces produits de finition aident à protéger le bois contre l’humidité dans une certaine mesure, mais le niveau de protection varie considérablement d’une teinture à l’autre. Par ailleurs, ils protègent le bois des dommages causés par les rayons du soleil, mais cette protection varie selon leur teneur en absorbeurs UV organiques ou en pigments minéraux. La distinction entre les revêtements transparents et semi-transparents est parfois floue. Les revêtements transparents laissent transparaître davantage le fil et la texture. Les revêtements d’extérieur transparents qualifiés de « clairs » peuvent tout de même contenir une certaine quantité de pigments pour rehausser la couleur naturelle du bois et faciliter l’application, en délimitant visuellement les zones vernies et non vernies. Cependant, il importe de mentionner que les produits transparents conçus pour être employés à l’intérieur NE doivent PAS être utilisés à l’extérieur, car ils vont se dégrader rapidement s’ils sont exposés aux rayons du soleil et aux intempéries

Beaucoup de revêtements transparents sont commercialisés en tant que produits qui protègent le bois contre l’humidité (hydrofuges). D’un point de vue technique, ils peuvent donc être considérés comme des « traitements » pour le bois plutôt que des revêtements, étant donné qu’ils servent surtout à rendre le bois étanche et à limiter l’apparition de gerces et de fentes, mais ne le protègent que très peu ou pas du tout contre les ultraviolets. Cela signifie qu’ils se dégradent habituellement plus rapidement que les produits de finition pigmentés, mais ils aident néanmoins à ralentir le vieillissement en limitant la pénétration de l’eau. Il est à noter que les hydrofuges sont souvent à base d’huile et renferment de la cire qui nuit à l’adhérence des couches ultérieures. La plupart de ces produits ne doivent donc pas être employés comme traitement de surface sous la peinture. Par contre, les hydrofuges transparents se démarquent des autres produits, car ce sont eux qui permettent le plus au bois de conserver son aspect, avec peu ou pas d’entretien. Autrement dit, ces produits ne changent pas la couleur du bois, de sorte que les zones non revêtues paraissent moins quand le revêtement s’use.

Types de revêtement – Supports

Les revêtements sont aussi couramment classés en fonction du type de support (base) : les produits sont soit à base d’eau, soit à base de solvant. Quand on souhaite avoir un produit à faible teneur en composés organiques volatils (COV) ou facile à nettoyer, il est préférable d’utiliser un produit à base d’eau. Les revêtements à base d’eau accaparent maintenant la plus grande part du marché en raison d’exigences réglementaires plus strictes en matière d’environnement, plus particulièrement concernant la qualité de l’air et la santé, et de la demande des clients. Comparativement aux produits de finition à base de solvant, ceux à base d’eau sentent moins fort et l’eau suffit pour les nettoyer, donc aucune essence minérale n’est nécessaire. Les revêtements à base d’eau sont en général plus souples (c.-à-d. moins susceptibles de craqueler lorsque le bois sous-jacent gonfle ou se rétracte sous l’effet des variations d’humidité) et perméables à la vapeur d’eau

Les peintures à base d’eau sont souvent appelées peintures au latex. Les peintures à base de solvant sont couramment appelées peintures à l’huile. Par ailleurs, les peintures alkydes sont habituellement à base de solvant (mais pas toujours). Même si les peintures sont souvent désignées comme des produits au latex ou à base d’huile/alkydes, il est plus pratique de les considérer comme étant soit à base d’eau, soit à base de solvant. En général, les revêtements à base d’eau, notamment les peintures acryliques, sont moins sujets à la décoloration et au farinage que les produits alkydes. La technologie des peintures et produits de finition à base d’eau a beaucoup évolué et ceux-ci peuvent égaler ou surpasser les propriétés des produits à base de solvant.

Types de revêtement – Épaisseur de feuil
Les revêtements pour le bois sont parfois catégorisés selon l’épaisseur du feuil qu’ils forment à la surface du bois. Les peintures, les teintures opaques et les vernis sont souvent appelés matières filmogènes, car ils créent une couche de matière continue sur la surface du bois. Les teintures semi-transparentes et transparentes, les hydrofuges et les huiles naturelles sont quant à eux appelés produits de finition pénétrants, car ils traversent les pores du bois, qui restent visibles, tout comme la texture, sans laisser de feuil épais à la surface du bois. Cependant, tous les revêtements créent un feuil sur la surface, épais pour certains, mince pour d’autres, et les produits pénétrants n’imprègnent qu’une mince couche du bois. Quoi qu’il en soit, il peut s’avérer utile de savoir si un produit forme un feuil épais, car une fois détérioré, ce type de revêtement est difficile à décaper et une nouvelle application s’impose. Cela s’explique par leurs modes de défaillance différents : un revêtement cohérent qui forme un feuil épais, comme la peinture, se détériore en craquelant ou en s’écaillant, alors qu’un produit pénétrant formant un feuil mince, comme une teinture, se dégrade en s’érodant.

Les revêtements peuvent-ils protéger le bois?

Les revêtements peuvent protéger temporairement la surface du bois des rayons du soleil, de l’humidité et de l’altération atmosphérique, mais ne sont pas efficaces contre la pourriture. Ils sont surtout employés à des fins esthétiques. Néanmoins, ils peuvent ralentir les effets dommageables de l’altération atmosphérique et assurent une certaine protection contre l’humidité, un facteur en cause dans la pourriture. Par ailleurs, les revêtements aident à préserver la durabilité naturelle des essences, comme le thuya géant, en limitant la lixiviation des agents protecteurs présents naturellement dans le bois. Les effets protecteurs de tous les revêtements dépendent bien sûr de l’entretien dont ils font l’objet. Aucun revêtement ne durera indéfiniment et une nouvelle application doit être faite périodiquement, peu importe le revêtement.

Vieillissement
Le vieillissement est la lente dégradation de la surface qui se produit quand le bois est exposé aux intempéries. Il ne faut pas confondre le grisonnement du bois par vieillissement avec la pourriture causée par les champignons décomposeurs, qui peuvent pénétrer profondément dans le bois et réduire considérablement la résistance du bois, en peu de temps. En effet, le vieillissement est plutôt provoqué par les ultraviolets, l’eau, l’oxygène, la lumière visible, la chaleur, les particules déplacées sous l’action du vent, la pollution atmosphérique, et dans certains cas, par l’effet de certains microorganismes. Soumis à ces facteurs, le bois laissé à l’extérieur, hors sol, sans revêtement changera rapidement d’aspect. Sa couleur sera altérée par la photodégradation, la lixiviation chimique et d’autres réactions chimiques; le bois pâle deviendra légèrement plus foncé et le bois foncé pâlira, mais ces deux types finiront éventuellement par adopter une teinte gris-argenté. De plus, la surface deviendra rugueuse, gercera et s’érodera, devant l’action répétée des rayons ultraviolets, du mouillage et du séchage, et de l’abrasion par les particules soulevées par le vent. Par conséquent, le bois vieilli a un cachet « rustique». Certains microorganismes et lichens peuvent coloniser le bois, mais l’état de sa surface n’est pas propice au développement de la pourriture. Il faut souligner que le vieillissement n’est présent qu’à la surface du bois, à une profondeur de 0,05 à 0,5 mm. Tant que la pourriture ne se développe pas, la structure interne des grosses pièces de bois vieilli demeure solide et celles-ci peuvent être employées pendant encore plusieurs années. Pour limiter les signes de vieillissement et améliorer son aspect esthétique, on peut appliquer un revêtement sur le bois laissé à l’extérieur, hors sol.

Liens vers des articles sur le vieillissement publiés sur le site Web du Forest Products Laboratory (FPL) du département de l’Agriculture des États-Unis (en anglais seulement) :

Weathering and Protection of Wood :

http://www.fpl.fs.fed.us/documnts/pdf1983/feist83a.pdf

Weathering of Wood :

http://www.fpl.fs.fed.us/documnts/pdf2005/fpl_2005_williams001.pdf

Remerciements

Le contenu de cette page a été révisé par M. Sam Williams (Ph. D.) du FPL, M. Philip Evans (Ph. D.) de l’Université de la Colombie-Britannique et M. Greg Monaghan, chef du groupe des revêtements spécialisés chez Rohm and Haas, mais la version finale ne reflète pas nécessairement leurs points de vue sur toutes les questions.

 

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Les avantages du bois

En Amérique du Nord, il y a longtemps que, pour tout usage extérieur, nous utilisons nos essences naturellement durables : le thuya géant, le thuya occidental, le cyprès jaune et le séquoia. On s’en sert souvent pour les platelages, les clôtures, les parements et les couvertures. À leur état naturel, ces essences résistent à la pourriture, car elles ont une forte teneur en composés chimiques organiques, qu’on appelle matières extractibles. Celles-ci se déposent dans le bois de cœur de certaines essences, lorsqu’elles transforment l’aubier en bois de cœur. En plus de rendre le bois résistant à la pourriture, les matières extractibles donnent une teinte et une odeur particulières au bois de cœur.

Ces dépôts protecteurs sont présents seulement dans le bois de cœur. L’aubier de tous les résineux nord-américains est vulnérable à la pourriture. Il faut donc le protéger par d’autres moyens, quand une résistance à la pourriture est nécessaire. L’aubier est la partie la plus récente de l’arbre, située plus près de l’écorce. Celui des arbres vivants n’a pas à être protégé, car les réponses à la saignée de ces arbres tiennent à l’écart les organismes envahissants. Partie la plus ancienne de l’arbre, le bois de cœur n’est plus vivant.

DurabilityFigure15

Les couches d’un arbre

Outer Bark

Inner Bark

Cambium cell layer

Sapwood

Heartwood

 

Écorce externe (rhytidome)

Écorce interne

Couche de cellules cambiales

Aubier

Bois de cœur

 

Il est facile de différencier le bois de cœur de l’aubier en raison de sa teinte (plus foncée en général), mais cette règle ne s’applique pas à toutes les essences. Par ailleurs, même si vous avez la certitude que le bois de cœur à votre disposition provient d’une essence durable, celui-ci n’est peut-être pas aussi résistant que vous le pensez. La résistance à la pourriture est souvent très variable et risque d’être moindre chez les arbres de plantation. À l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen fiable pour évaluer la durabilité d’une pièce de bois de cœur provenant d’une essence naturellement durable.

 

Renseignements complémentaires
Cliquez ici pour consulter un tableau qui classe les essences courantes de résineux en fonction de leur durabilité naturelle.
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Il s’agit d’un bois dont la surface est enduite de produits chimiques ou en est imprégnée sous pression, ce qui lui procure une protection prolongée contre la biodégradation (carie) causée par les champignons, les insectes et les microorganismes. Le traitement de préservation permet d’accroître la résistance et de prolonger la durée de vie utile des essences dont la résistance naturelle est insuffisante dans certaines conditions d’utilisation. Un produit de bois qui a subi un traitement de préservation peut avoir une durée de vie utile jusqu’à dix fois plus longue qu’un produit non traité.

On peut utiliser à l’extérieur le bois traité au moyen d’un produit de préservation, dans les structures qui doivent résister à l’attaque des termites et la carie des champignons : les ponts, les poteaux de services publics, les traverses de chemin de fer, les quais, les marinas, les clôtures, les pavillons de jardin et les pergolas, les équipements de terrain de jeu et les éléments d’aménagement paysager.

Quatre facteurs doivent être réunis pour que les champignons qui détruisent le bois puissent survivre : une source d’alimentation appropriée (fibres du bois), du bois dont la teneur en humidité demeure au-dessus d’environ 20 % (taux habituel à l’extérieur), une exposition à l’air et une température propice à la prolifération des champignons (les températures froides freinent le développement des champignons, sans l’empêcher complètement). Le traitement de préservation est efficace, car il enlève aux champignons et insectes destructeurs du bois leur source d’alimentation en la rendant toxique.

Un bon produit de préservation doit pénétrer le bois, neutraliser la source d’alimentation des champignons et insectes qui détruisent le bois et être présent en quantité suffisante dans une forme non lixiviable. De plus, il sera capable de détruire les champignons et les insectes déjà présents dans le bois.

On peut traiter le bois avec ou sans pression. Les procédés sans pression comprennent l’application des produits de préservation par badigeonnage, pulvérisation ou trempage sur la pièce à traiter. Ces traitements superficiels ne favorisent pas une pénétration profonde ni une grande absorption du produit de préservation et sont réservés en général aux éléments qui doivent être traités sur place durant la construction. Une pénétration plus profonde et plus complète peut être obtenue en injectant sous pression le produit de préservation dans les cellules du bois. Des combinaisons de pression et de vide sont utilisées afin de forcer des volumes adéquats de produits chimiques dans le bois.

Pour assurer l’efficacité du produit de préservation, on doit l’appliquer dans des conditions contrôlées, conformément aux valeurs prescrites. Ainsi, le bois traité pourra faire face aux conditions particulières auxquelles il est exposé. La série de normes CSA O80 régit la fabrication et l’application des produits de préservation. Ces normes fournissent de l’information sur les essences pouvant être traitées, les types de produits de préservation autorisés et les valeurs de pénétration et de rétention à atteindre pour une classe d’emploi ou une utilisation donnée. Pour garantir l’obtention du degré de protection précisé, le produit de préservation doit porter une _x0092_estampille attestant qu’il convient à une classe d’emploi donnée.

Les produits de préservation du bois sont régis par la Loi sur les produits antiparasitaires et doivent être homologués par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada. Les types de produits de préservation employés couramment au Canada comprennent l’arséniate de cuivre chromaté (ACC), le cuivre alcalin quaternaire (CAQ), l’azole de cuivre (AC-B), l’azole de cuivre micronisé (ACM), les borates, la créosote, le pentachlorophénol, le naphténate de cuivre et le naphténate de zinc.

 

Une grande concentration de sels acides peut affaiblir le bois. Les produits de préservation du bois ont une teneur en sels acides assez faible, de sorte qu’ils ne diminuent pas les propriétés de résistance du bois dans des conditions normales d’utilisation. Dans certains cas, la résistance et la rigidité précisées pour le bois sont moindres à cause des incisions pratiquées dans les pièces lors du processus d’imprégnation sous pression (se reporter à la norme CSA 086 pour en savoir davantage sur les facteurs de réduction applicable aux calculs).

En général, le bois traité au moyen de produits de préservation est assemblé à l’aide d’attaches et de pièces de fixation galvanisées à chaud ou en acier inoxydable. Il est aussi possible d’employer d’autres produits tels que les revêtements en céramique ou en polymères, ou les solins en vinyle ou en plastique avec le bois traité. Il est recommandé de consulter le fabricant pour déterminer si les attaches et pièces de fixation conviennent au bois traité.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

www.durable-wood.com (en anglais seulement)

Préservation du bois Canada

Canadian Wood Preservation Association

Série de normes CSA O80, Préservation du bois

Norme CSA 086, Règles de calcul des charpentes en bois

Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, Santé Canada

American Wood Protection Association

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Le « bois ignifugé », comme le définit le Code national du bâtiment du Canada (CNB), est du bois qui a été imprégné de substances chimiques ignifugeantes sous haute pression conformément à la norme CAN/CSA-O80 Série, Préservation du bois. Le traitement utilisé dans le bois ignifugé (au sens du CNB) réduit les caractéristiques de combustion en surface, telles que la propagation de la flamme, la vitesse de combustion et la densité de fumée produite.

Les substances chimiques ignifugeantes appliquées sur le bois ignifugé retardent la propagation de la flamme et limitent la fumée produite par le bois en cas d’incendie. Les produits de bois ignifugé sont plus difficiles à enflammer que les produits de bois non traité et les produits de bois traités au moyen de produits de préservation.

Les substances ignifugeantes appliquées sur le bois ignifugé renforcent sa résistance au feu en réduisant la quantité de chaleur dégagée aux premiers stades du feu. Ces substances réduisent également la quantité de matières volatiles inflammables se dégageant durant l’exposition au feu. Le résultat est une réduction de la vitesse de propagation de la flamme sur la surface. Lorsque la source de la flamme disparaît, le bois ignifugé cesse de carboniser.

Le bois ignifugé contient des produits chimiques différents de ceux qu’on retrouve dans le bois traité au moyen de produits de préservation. Le procédé utilisé pour appliquer les substances chimiques reste toutefois le même. Le bois ignifugé doit être séché au séchoir après traitement jusqu’à obtention d’un taux d’humidité de 19 % pour le bois de construction et de 15 % pour le contreplaqué.

En général, les substances ignifugeantes utilisées dans le bois ignifugé n’interfèrent pas avec l’adhérence des enduits et des surfaces à peindre, à moins que le taux d’humidité du bois ignifugé ne soit plus élevé. Les caractéristiques de finition propres à chaque produit devront être obtenues auprès du fabricant.

Parmi les utilisations intérieures traditionnelles du bois ignifugé, citons la menuiserie architecturale, les lambris, les éléments/fermes de toit, les poutres ainsi que les cloisons intérieures porteuses et non porteuses. Les traitements ignifugeants pour usage extérieur n’emploient pas les mêmes formules chimiques que ceux pour usage intérieur. En effet, ils sont soumis à un conditionnement simulant une exposition accélérée aux intempéries (ASTM D2898) qui consiste à exposer le bois ignifugé à des cycles réguliers d’arrosage et de séchage pour simuler les conditions extérieures à long terme. En principe, les traitements ignifugeants pour l’extérieur sont appliqués aux bardeaux de fente et de sciage.

Le bois ignifugé peut être coupé en longueur (mais pas refendu) et percé après traitement sans que cela n’affecte son efficacité contre le feu. Les coupes transversales sur le chantier, qu’elles soient exposées ou aboutées, ne nécessitent pas de traitement, étant donné la relative petite taille de la superficie non traitée par rapport à l’ensemble. L’indice de propagation de la flamme demeure donc inchangé. Le contreplaqué peut être à la fois coupé et refendu sans aucun problème, le traitement chimique ayant imprégné toutes les couches/tous les plis.

Le bois ignifugé n’est pas excessivement corrosif envers les attaches métalliques et autres pièces de fixation, même dans des environnements à forte humidité relative. En fait, des essais ont démontré que le bois ignifugé n’est pas plus corrosif que le bois non traité.

Pour de plus amples renseignements sur le bois ignifugé, consultez les sites Web des fabricants suivants :

Arch Wood Protection, Lonza : www.wolmanizedwood.com

Viance LLC : www.treatedwood.com

REVÊTEMENTS IGNIFUGES

TOITS EN BOIS IGNIFUGÉ

USAGE EXTÉRIEUR DU BOIS IGNIFUGÉ

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Une ferme de bois est une structure à configuration triangulaire d’âmes et de membrures servant à transférer les charges aux points de réaction. Cette disposition géométrique des éléments confère aux fermes un rapport résistance/poids élevé, qui autorise des portées plus longues que les charpentes classiques. Les portées des fermes légères atteignent habituellement jusqu’à 20 m (60 pi), mais elles peuvent dépasser cette longueur.

Les premières charpentes légères de toit étaient construites sur les chantiers en utilisant des goussets de contreplaqué cloués sur place. Ces fermes convenaient à de grandes portées, mais leur construction prenait beaucoup de temps. Mis au point aux États-Unis dans les années 1950, les connecteurs métalliques ont transformé l’industrie des fermes en permettant la préfabrication en usine de fermes de courtes et de longues portées. Les connecteurs métalliques de faible épaisseur transmettent les charges entre les éléments de bois adjacents grâce à leurs dents, fixées dans le bois. De nos jours, les fermes de toit sont largement utilisées dans les constructions résidentielles unifamiliales et multifamiliales, institutionnelles, agricoles, commerciales et industrielles.

Leurs formes et dimensions ne sont limitées que par les contraintes de fabrication en usine, de transport ou de manutention. Les fermes peuvent avoir une ou plusieurs travées, en porte-à-faux ou non. Les fermes légères sont économiques, faciles à fabriquer, livrées rapidement et simples à monter, et se veulent un choix concurrentiel, convenant à de nombreuses utilisations dans les toits et les planchers. Grâce à leurs longues portées, il est souvent possible d’éliminer les murs porteurs intérieurs, ce qui donne plus de latitude au concepteur quant à l’aménagement des étages. Les fermes peuvent être inclinées, en pente ou plates, tout en laissant un jeu suffisant entre les membrures pour l’isolation, la plomberie, les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation et l’alimentation électrique.

Les fermes légères sont préfabriquées en enfonçant les dents saillantes des connecteurs dans des pièces de bois de 38 mm (2 po), déjà coupées et assemblées dans un gabarit. La plupart des fermes sont fabriquées à partir de pièces de bois classé visuellement et par contrainte mécanique de 38 mm sur 64 mm (2 po sur 3 po) à 38 mm sur 184 mm (2 po sur 8 po). Pour obtenir différents degrés d’adhérence, les connecteurs métalliques sont poinçonnés dans de la tôle mince galvanisée de nuances et calibres variés. Les connecteurs métalliques se déclinent dans toutes sortes de dimensions, pour convenir aux fermes, peu importe leurs formes ou grosseurs ou les charges qu’elles doivent supporter.

La fabrication des fermes légères se fait conformément aux normes définies par The Truss Plate Institute of Canada. Les capacités des connecteurs diffèrent selon le fabricant et sont déterminées à l’aide d’essais. Les connecteurs métalliques doivent satisfaire aux exigences de la norme CSA 086 et être approuvés par le Canadien des matériaux de construction (CCMC). À cette fin, ils doivent être soumis à des essais, conformément à la norme CSA S347. Pendant la conception, les calculs des fermes de toit légères sont habituellement réalisés par le fabricant des connecteurs pour le compte du fabricant des fermes.

Lorsque les fermes arrivent au chantier, on doit vérifier si elles sont en bon état. On surveillera particulièrement les dommages permanents comme la fracture transversale dans le bois, l’absence ou l’endommagement de certains connecteurs métalliques, de même que des fendillements excessifs du bois ou tout dommage qui pourrait nuire à l’intégrité structurale de la ferme. Dans la mesure du possible, on déchargera les fermes en paquets sur une surface sèche et relativement plate. On ne doit pas les déposer sur un terrain accidenté ou sur des espaces inégaux qui pourraient infliger de trop importantes contraintes latérales et tordre les connecteurs métalliques ou endommager les parties faibles d’une ferme.

On peut entreposer les fermes à l’horizontale ou à la verticale. Lors de l’entreposage horizontal, on supportera les fermes sur des appuis espacés de moins de 2,4 m (8 pi) et d’au plus 3 m (10 pi) afin d’éviter la flexion latérale et de réduire au minimum l’absorption d’humidité à partir du sol. Lors de l’entreposage à la verticale, on devra placer les fermes sur une surface horizontale finie et stable tout en empêchant les fermes de basculer et de se renverser. S’il faut entreposer les fermes pour une longue période, on les gardera à l’abri des éléments en s’assurant que les fermes sont sèches et bien ventilées.

Au cours du montage de la charpente, il faut prévoir un contreventement temporaire pour les fermes, tant que le contreventement permanent n’est pas installé. On ne doit pas utiliser des connecteurs métalliques avec du bois incisé. Veuillez joindre le fabricant pour en savoir davantage sur l’utilisation de fermes légères en milieu environnant corrosif ou en milieu humide ou de fermes ayant subi un traitement ignifugeant.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

Association canadienne des fabricants de fermes de bois

Truss Plate Institute of Canada

Norme CSA 086, Règles de calcul des charpentes en bois

Norme CSA S347, Méthode d’essai pour l’évaluation des connecteurs métalliques employés dans les assemblages en bois d’œuvre

Centre canadien des matériaux de construction

 

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Le platelage en madriers est utilisé pour obtenir de plus longues portées et supporter des charges plus lourdes que les panneaux faits en contreplaqué ou en lamelles orientées (OSB). Il est employé surtout quand le platelage sert à des fins architecturales et que son aspect est important ou que le comportement au feu doit satisfaire aux exigences définies pour la construction en gros bois d’œuvre à la partie 3 du Code national du bâtiment du Canada. Le platelage en madriers est surtout employé dans les structures en bois massif et à poteaux et à poutres. On le pose à plat sur des appuis, pour fabriquer une dalle structurale pour les planchers ou les toitures.

Le platelage en madriers peut être utilisé en milieu sec ou humide et il peut être traité avec des produits de préservation, si l’essence dont il se compose s’y prête. Des clous et des pointes sont employés pour fixer d’une part les madriers adjacents, et d’autre part, le platelage à ses appuis.

Le platelage est offert habituellement dans les essences suivantes :

  • sapin de Douglas (groupe d’essences sapin de Douglas-mélèze)
  • pruche de l’Ouest (groupe d’essences pruche-sapin)
  • différentes essences d’épinette, de pin et de sapin (groupe d’essences EPS)
  • thuya géant (groupe d’essences nordiques)

Pour fabriquer le platelage en madriers, on façonne le bois de sciage au moyen d’un procédé d’usinage spécial, afin de lui donner un profil à rainure et languette, par exemple, en V. Le platelage en madriers est produit en général dans trois épaisseurs : 38 mm (1 ½ po), 64 mm (2 ½ po) et 89 mm (3 ½ po). Le platelage de 38 mm (1 ½ po) est doté de rainures et languettes simples et celui qui est plus épais est doté de rainures et languettes doubles. Le platelage de plus de 38 mm (1 ½ po) comporte des trous de 6 mm (¼ po) de diamètre tous les 760 mm (2,5 pi) pour faciliter le clouage des madriers adjacents à l’aide de pointes. Les dimensions et les profils types sont indiqués ci-dessous.

On peut se procurer le platelage en madriers dans des longueurs variées, allant de 1,8 m à 6,1 m (6 pi à 20 pi). Le platelage peut aussi être commandé en longueurs précises, selon la disponibilité et moyennant des frais supplémentaires. Dans le cas du platelage toutes longueurs, l’une des spécifications types serait : composé à 90 % de planches d’au moins 3,0 m (10 pi) de long, dont 40 % ont une longueur de 4,9 m (16 pi) ou plus.

Le platelage en madriers est offert en deux qualités :

  • qualité de choix (Sel)
  • qualité commerciale (Com)

Le platelage de choix possède une plus belle apparence et il est plus résistant et rigide que le platelage commercial.

Le platelage en madriers doit être fabriqué conformément à la norme CSA 0141 et classé selon les Règles de classification pour le bois d’œuvre canadien de la Commission nationale de classification des sciages (NLGA). Contrairement au bois d’échantillon, le platelage en madriers ne comporte pas d’estampille de qualité. Il faut donc obtenir une attestation de qualité écrite auprès du fournisseur ou faire appel à un organisme de classification accrédité pour qu’il vérifie le matériel fourni.

Pour réduire le plus possible le retrait et le gauchissement, le platelage en madriers est constitué d’éléments en bois de sciage séché jusqu’à l’atteinte d’une teneur en humidité de 19 % ou moins au moment du surfaçage (bois sec). Si le bois constituant le platelage est vert, l’assemblage à rainure et languette peut devenir lâche avec le temps, ce qui risque de réduire le comportement structural et la tenue en service.

On peut poser les madriers individuels simplement entre chaque appui, mais, le plus souvent, ils sont de longueurs variées avec une portée traversant plusieurs appuis afin d’économiser et ainsi tirer profit de leur rigidité accrue. Il existe trois techniques de pose de platelage en madriers : aléatoire et contrôlée, à simple portée et à portée double continue. Règle générale, la portée du platelage posé de façon aléatoire et contrôlée ne doit pas dépasser par plus de 600 mm (2 pi) la longueur du matériel expédié ayant 4,9 m (16 pi) ou plus de longueur (40 % du platelage). Les deux dernières méthodes de pose nécessitent des longueurs prédéterminées de madriers et engendrent donc des coûts supplémentaires.

 

 

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Le gros bois d’œuvre est surtout employé comme éléments constitutifs principaux des charpentes à poteaux et à poutres. L’expression« gros bois d’œuvre » désigne le bois massif dont la plus petite aire de section mesure au moins 140 mm (5 ½ po). Le bois de grandes dimensions a un degré de résistance au feu supérieur à celui du bois d’échantillon et satisfait aux exigences définies pour la construction en gros bois d’œuvre à la partie 3 du Code national du bâtiment du Canada.

Le bois est produit conformément à la norme CSA O141, Bois débité de résineux et classé selon les Règles de classification pour le bois d’œuvre canadien de la Commission nationale de classification des sciages (NLGA).

Il est regroupé dans deux catégories : « poutres et longerons » et « poteaux et bois carrés ». Les poutres et longerons, dont la largeur a au moins 51 mm (2 po) de plus que l’épaisseur, sont surtout employés comme éléments en flexion tandis que les poteaux et bois carrés, dont la largeur a un maximum de 51 mm (2 po) de plus que l’épaisseur, sont généralement employés comme colonnes.

Le gros bois d’œuvre est offert en largeurs et épaisseurs de 140 mm à 394 mm (5 ½ po à 15 ½ po). Les dimensions les plus courantes vont de 140 mm sur 140 mm (5 ½ po sur 5 ½ po) à 292 mm sur 495 mm (11 ½ po sur 19 ½ po) et sont offertes en longueur de 5 m à 9 m (16 pi à 30 pi). On retrouve dans l’Ouest canadien du gros bois d’œuvre provenant des groupes d’essences sapin de Douglas-mélèze et pruche-sapin qui peut atteindre 394 mm sur 394 mm (15 ½ po sur 15 ½ po). Le bois d’œuvre débité des groupes d’essences épinette-pin-sapin (EPS) et nordiques n’est offert qu’en dimensions plus petites. On peut se le procurer dans des longueurs pouvant atteindre 9,1 m (30 pi), mais avant tout calcul, il est préférable de confirmer la disponibilité du bois d’œuvre de très grandes dimensions auprès des fournisseurs. Les dimensions usuelles du gros bois d’œuvre sont indiquées dans le tableau ci-dessous.

Les deux catégories de gros bois d’œuvre (poutres et longerons et poteaux et bois carrés) se divisent en trois classes de contrainte (charpente de choix, no 1 et no 2) et en deux classes sans contrainte (standard et toutes fins). Les classes de contrainte sont assorties de valeurs de calcul applicables aux éléments structuraux. Aucune valeur de calcul n’est indiquée pour le bois sans contrainte.

Le gros bois d’œuvre de classes no 1 et no 2 est le plus employé à des fins structurales. Selon le fabricant, le gros bois d’œuvre no 1 peut contenir du bois charpente de choix en proportions variées. Contrairement au bois d’échantillon canadien, il existe une différence entre les valeurs de calcul du bois d’œuvre de classe no 1 et de classe no 2. Il faut employer du bois charpente de choix quand la structure doit allier résistance et finition de qualité supérieure.

Aucune valeur de calcul n’est indiquée pour le bois appartenant aux classes standard et toutes fins. Les grosses pièces de ces classes conviennent aux utilisations n’exigeant pas une résistance élevée qui sont précisées dans les codes du bâtiment, comme les entretoises ou contreventements courts.

Le tronçonnage peut avoir une incidence sur la classe de bois d’œuvre des poutres et longerons, car la dimension tolérée des nœuds varie le long de la pièce (la pièce peut avoir un nœud plus gros près des extrémités qu’au milieu). Il faut donc reclasser les grosses pièces tronçonnées.

En général, il n’y a pas de marque de classe (estampille) sur les grosses pièces, mais on peut obtenir un certificat de classe de la scierie.

Les dimensions imposantes des grosses pièces rendent le séchage au séchoir impossible en raison des contraintes de séchage qui seraient engendrées par les différentes teneurs en humidité à l’intérieur et à l’extérieur du bois. Pour cette raison, les grosses pièces sont normalement rabotées à l’état vert (teneur en humidité supérieure à 19 %) et leur teneur en humidité à la livraison dépend du séchage qu’elles ont subi.

Comme le bois d’échantillon, le gros bois d’œuvre commence à rétrécir lorsque sa teneur en humidité devient inférieure à 28 %. Par exemple, le retrait du gros bois d’œuvre laissé à l’extérieur est habituellement de 1,8 % à 2,6 % en largeur et en épaisseur, selon l’essence. À l’intérieur, ce retrait est plus important à cause de l’air plus sec, et se situe entre 2,4 % et 3,0 % en largeur et en épaisseur. Dans les deux cas, le retrait en longueur est minime. Aux phases de conception et de construction, on doit prévoir une marge pour le retrait prévu. De plus, il faut tenir compte du retrait lors de la conception des assemblages.

Le bois d’œuvre présente souvent de petites gerces en surface, tant en milieu sec qu’en milieu humide. Ce facteur a été pris en compte au moment d’établir les résistances nominales. Les gerces dans les colonnes n’ont pas d’incidence sur le plan structural, sauf si elles finissent par devenir des fentes profondes, traversant de part en part la pièce.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

Timber Framers Guild

Association internationale des fustiers

BC Log & Timber Building Industry Association

 

Article

Le lamellé-collé (ou bois lamellé-collé) est un matériau de construction composé de plusieurs couches individuelles de bois d’échantillon collées les unes aux autres dans des conditions contrôlées. L’ensemble du bois lamellé-collé canadien, dont les extrémités et les faces sont collées à l’aide d’un adhésif à l’épreuve des intempéries, est utilisable à l’extérieur comme à l’intérieur. Il offre une capacité structurale élevée et est aussi prisé en construction architecturale.

Il est couramment utilisé pour fabriquer des structures composées de poteaux et de poutres, de bois plein ou massif, ainsi que des ponts en bois. Il s’agit d’un matériau de construction en bois d’ingénierie utilisé pour réaliser des linteaux, des poutres, des pannes, des colonnes et de fermes résistantes. Le lamellé-collé est également assemblé en éléments incurvés dont la charge est déterminée en tenant compte à la fois du fléchissement et de la compression. Il peut aussi être façonné pour créer des poutres en queue de billard inclinées et diverses configurations d’arches et de fermes porteuses. Le lamellé-collé est souvent utilisé lorsque les éléments structuraux sont volontairement exposés en tant que caractéristique architecturale.

Classes d’apparence du lamellé-collé
Classes de résistance du lamellé-collé
Conseils pour minimiser le prix du lamellé-collé
Contre-flèche du lamellé-collé
Contrôle de l’humidité du lamellé-collé
Contrôle de la qualité
Dimensions offertes de lamellé-collé
Espèces utilisées pour fabriquer le lamellé-collé
Fabrication du lamellé-collé
Formes courantes du lamellé-collé
Traitement du lamellé-collé et produit d’étanchéité

 

Pour en savoir plus sur les fabricants canadiens de lamellé-collé, consultez les liens suivants :

Western Archrib
Mercer Mass Timber
Nordic Structures
Goodfellow
Kalesnikoff Mass timber
Element5

 

Article

Le bois lamellé-croisé (CLT) est un produit de bois d’ingénierie exclusif qui est préfabriqué en collant à plat plusieurs couches de lamelles de bois séché au séchoir, sur leurs faces. Les panneaux sont généralement constitués de trois, cinq, sept ou neuf couches de bois d’échantillon. Les lamelles des couches adjacentes sont transversales. Le collage des lamelles dans un sens puis dans l’autre offre une meilleure stabilité dimensionnelle au produit. Le bois lamellé-croisé présente un rapport résistance/poids élevé et des avantages en matière de résistance au feu et à la chaleur, d’acoustique et de comportement structural.

De façon générale, l’épaisseur d’une planche varie entre 100 à 300 mm (4 à 12 po), mais on en retrouve aussi qui ont 500 mm (20po). Les dimensions d’un panneau tournent autour de 1,2 à 3 m (4 à 10 pi) en largeur par 5 à 15 m (16 à 64 pi) en longueur. Les dimensions maximales qu’un panneau peut avoir sont dictées par la taille de la presse du fabricant et la réglementation en matière de transports.

Les dispositions applicables au bois lamellé-croisé au Canada visent les panneaux de bois de sciage fabriqués conformément à la norme ANSI/APA PRG 320. Règle générale, chaque couche de lamelles orientées dans le même sens est composée de bois appartenant à la même classe et à la même espèce. Les couches adjacentes n’ont pas à avoir la même épaisseur et peuvent être fabriquées à partir de classes et d’espèces différentes. La teneur en humidité des lamelles de bois au moment de la fabrication doit osciller entre 9 et 15 %.

Le bois lamellé-croisé est regroupé sous cinq grandes classes de contrainte : E1, E2, E3, V1 et V2. La classe de contrainte E1 est la plus courante. La lettre « E » indique que le bois a été classé par contrainte mécanique (MSR ou E), tandis que le « V » signifie que le bois a été classé visuellement. Les classes de contraintes E1, E2 et E3 désignent le bois lamellé-croisé composé de couches de lamelles longitudinales faites de bois MSR et de couches transversales de bois classé visuellement. Les classes de contrainte V1 et V2 renvoient au bois lamellé-croisé composé exclusivement de couches de lamelles de bois classé visuellement. Les propriétés des classes de contrainte spéciales du bois lamellé-croisé sont également publiées par chaque fabricant. À l’instar des autres produits de bois structuraux exclusifs, il est possible de faire évaluer le bois lamelle-croisé par le Centre canadien de matériaux de construction (CCMC), afin d’obtenir un rapport d’évaluation de produit.

Contrairement aux classes de contrainte principales et spéciales du bois lamellé-croisé, les classes d’aspect se rapportent au fini de surface des panneaux de CLT. La surface des panneaux d’une classe de contrainte donnée peut être fabriquée au fini demandé par le concepteur. Il faut faire des ajustements pour compenser la perte de résistance et de rigidité à la suite du profilage des panneaux ou de la finition aux extrémités et sur la face. L’annexe de la norme ANSI/APA PRG 320 renferme des exemples de classes d’aspect définies pour les panneaux de CLT.

Les adhésifs structuraux employés pour lier les lamelles doivent être conformes aux normes CSA O112.10 et ASTM D7247 et leur résistance à la chaleur en cas d’incendie doit avoir été évaluée.

Voici les classes d’adhésifs structuraux qui sont le plus souvent employées 

  • émulsions d’isocyanate et de polymère (EPI);
  • polyuréthane à un composant;
  • colles phénoliques, comme la résine à base de phénol-résorcinol-formaldéhyde (PRF).

Étant donné que le traitement sous pression à l’aide de produits de préservation hydrosolubles peut nuire à l’adhérence, il est interdit de traiter les panneaux de CLT avec de tels produits après le collage. Dans le cas des panneaux de CLT ayant subi un traitement ignifugeant ou tout autre type de traitement chimique susceptible de les rendre moins résistants, on doit déterminer la rigidité et la résistance en fonction des résultats d’essais documentés.

Durant le processus de préfabrication, on se sert de défonceuses numériques de pointe capables d’effectuer des coupes complexes très précises pour couper les panneaux de CLT aux dimensions voulues, en y pratiquant les ouvertures des portes et des fenêtres. Les éléments préfabriqués en CLT sont livrés sur le chantier, prêts à être posés. En plus d’offrir une souplesse de conception, le bois lamellé-croisé utilisé dans les éléments de plancher, de toiture et de mur des bâtiments innovants en bois de moyenne et de grande hauteur a moins de répercussions sur l’environnement.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le bois lamellé-croisé, veuillez consulter les ressources suivantes :

Mercer Mass Timber (en anglais)

Nordic Structures

APA – The Engineered Wood Association

Centre canadien des matériaux de construction CCMC)

Norme ANSI/APA PRG 320, Standard for Performance-Rated Cross-Laminated Timber

Norme CSA 086 – Règles de calcul des charpentes en bois

Norme CSA O112.10, Evaluation of Adhesives for Structural Wood Products (Limited Moisture Exposure)

Norme ASTM D7247, Standard Test Method for Evaluating the Shear Strength of Adhesive Bonds in Laminated Wood Products at Elevated Temperatures

Article

Le bois de charpente composite (SCL) est une expression qui regroupe la famille des bois d’ingénierie, notamment le bois en placage stratifié (LVL), le bois de copeaux parallèles (PSL), le bois de longs copeaux lamellés (LSL) et le bois de copeaux orientés (OSL).

Fabriqués à partir d’arbres de petite taille, à croissance rapide et sous-utilisés, les produits SCL représentent une exploitation efficiente des ressources forestières. Ils répondent, en outre, à la demande croissante pour des produits de bois de charpente présentant des propriétés très fiables de solidité et de rigidité. 

Les produits SCL sont des bois de placage, de lamelles ou de copeaux qui sont superposés les uns sur les autres puis reliés ensemble au moyen d’un adhésif résistant à l’humidité sous forme de gros blocs appelés « billes ». Le fil de chaque couche de placage ou de copeaux est orienté dans le même sens. Les billes de SCL sont ensuite refendues selon les dimensions et les longueurs voulues.

Le SCL se prête à diverses applications, telles que chevrons, linteaux, poutres, solives, membrures de ferme, semelles de poutres en I, poteaux et montants de cloison.

Le SCL est fabriqué dans plusieurs tailles standard. Certains produits offrent différentes épaisseurs tandis que d’autres n’existent que dans l’épaisseur 45 mm (1-3/4 po). La profondeur type des pièces de SCL se situe entre 241 et 606 mm (9-1/2 et 24 po). Des pièces individuelles peuvent être clouées ou boulonnées ensemble de manière à former des poutres composées. En principe, il est offert dans des longueurs pouvant aller jusqu’à 20 m (65 pi).

Le SCL est fabriqué avec un taux d’humidité très bas de sorte qu’une fois installé, il y a peu de retrait. Grâce à ce faible taux d’humidité, le produit n’est quasiment pas sujet au fendillement, au fendage ou au gauchissement.

Les produits SCL sont des produits exclusifs; par conséquent, ils possèdent des propriétés mécaniques et des dimensions qui sont propres à chaque fabricant. Il n’existe donc pas de norme de fabrication ni de valeurs de calcul communes qui s’appliquent aux produits SCL. Les valeurs de calcul sont extrapolées à partir des résultats des essais analysés conformément aux normes CSA O86 et ASTM D5456 et elles sont examinées et approuvées par le Centre canadien de matériaux de construction (CCMC). Les produits qui respectent les directives du CCMC obtiennent un numéro d’évaluation et un rapport d’évaluation est produit pour le SCL, lequel précise les résistances nominales, qui sont par la suite publiées dans le Recueil d’évaluations de produits du CCMC. Le nom du fabricant ou le numéro d’identification du produit et la classe de contrainte sont indiqués sur le matériau à différents intervalles, mais en raison de la coupe en bout, il se peut que certains éléments ne contiennent pas ces marques.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

APA – The Engineered Wood Association

Centre canadien des matériaux de construction (CCMC), Institut de recherche en construction

Norme CSA 086, Règles de calcul des charpentes en bois

Norme ASTM D5456, Standard Specification for Evaluation of Structural Composite Lumber Products

Article

Bois de copeaux parallèles (PSL)

Le bois de copeaux parallèles (PSL) procure une résistance et une rigidité élevées ainsi qu’une stabilité dimensionnelle. Le procédé de fabrication du PSL permet de produire de gros éléments à partir d’arbres de dimensions relativement petites, favorisant donc un emploi rationnel des ressources forestières. Au Canada, le PSL est fait de sapin de Douglas.

On s’en sert principalement comme ossatures dans les bâtiments industriels, commerciaux et résidentiels. Voici certaines des utilisations types du PSL en construction : chevêtres, poutres et linteaux des structures à ossature légère et éléments constitutifs des charpentes à poteaux et à poutres. Le PSL est un matériau structural ayant un bel aspect qui convient aux utilisations pour lesquelles la qualité de finition est importante.

Comme c’est le cas pour le bois de longs copeaux lamellés (LSL) et le bois de copeaux orientés (OSL), le PSL est composé de copeaux plats disposés parallèlement à l’axe longitudinal de l’élément dont le rapport longueur-épaisseur élevé d’environ 300 pour 1. Les copeaux qui entrent dans la composition du PSL sont plus longs que ceux employés pour fabriquer le LSL et l’OSL. Mélangés à un adhésif de résine de phénol-formaldéhyde hydrofuge convenant à un usage extérieur, les copeaux sont orientés pour former une bille de grandes dimensions, qui subit ensuite un pressage et un durcissement par micro-ondes.

Les poutres en PSL sont offertes en épaisseurs de 68 mm (2 11/16 po), 89 mm (3 ½ po), 133 mm (5 ¼ po) et 178 mm (7 po). Elles ont une profondeur maximale de 457 mm (18 po). Les poteaux en PSL de déclinent en format carré ou rectangulaire de 89 mm (3 ½ po), 133 mm (5 ¼ po) et 178 mm (7 po). Le PSL moins épais peut être posé seul ou en plusieurs couches. Il est possible de le commander en longueurs supérieures, d’au plus 20 m (66 pi), à cause des restrictions en matière de transport.

Le PSL est un produit de bois d’ingénierie résistant, prévisible et uniforme, car ses défauts naturels, comme les nœuds, l’inclinaison du fil et les fentes ont été dispersés dans le matériau ou retirés complètement pendant le procédé de fabrication. À l’instar des autres produits de bois de charpente composite (LVL, LSL et OSL), le PSL offre une résistance et une rigidité prévisibles de même qu’une stabilité dimensionnelle. Maintenu à un taux d’humidité de 11 % pendant sa fabrication, le PSL est moins sujet au retrait, au gauchissement, au bombement, à la cambrure et au fendage.

Tous les travaux de coupe, d’entaillage et de perçage spéciaux doivent être exécutés selon les recommandations du fabricant. Les catalogues des fabricants et les rapports d’évaluation constituent les sources principales de renseignements sur la conception, les directives de pose et les caractéristiques de tenue en service.

Le PSL possède une texture riche et de nombreuses lignes de collage foncées. Il peut être usiné, teint et fini selon les techniques employées pour le bois de sciage. On peut faire ressortir l’aspect chaleureux et la texture du PSL en le teignant. Le PSL subit un ponçage à la fin du procédé de fabrication, pour lui donner des dimensions précises et une finition de qualité supérieure.

Comme tous les autres produits de bois, le PSL doit être protégé des intempéries pendant l’entreposage sur le chantier et après la pose. Le produit livré au chantier doit être recouvert d’un emballage qui le protège de l’humidité. Le scellement des extrémités et des rives du produit le rendra plus étanche à l’humidité. Il est possible de protéger le PSL, car il assimile facilement les traitements de protection et il possède un haut degré de pénétration. Le PSL traité convient aux milieux très humides.

Le PSL est un produit exclusif; par conséquent, il possède des propriétés mécaniques et des dimensions qui sont propres à chaque fabricant. Il n’y donc a pas de norme de fabrication ni de valeurs de calcul communes qui s’appliquent au bois PSL. Les valeurs de calcul sont extrapolées à partir des résultats des essais analysés conformément aux normes CSA O86 et ASTM D5456 et elles sont examinées et approuvées par le Centre canadien de matériaux de construction (CCMC). Les produits qui respectent les directives du CCMC obtiennent un numéro d’évaluation et un rapport d’évaluation est produit, lequel précise les résistances nominales, qui sont par la suite publiées dans le Recueil d’évaluations de produits du CCMC. Le nom du fabricant ou le numéro d’identification du produit et la classe de contrainte sont indiqués sur le matériau à différents intervalles, mais en raison de la coupe en bout, il se peut que certains éléments ne contiennent pas ces marques.

Le Centre canadien de matériaux de construction (CCMC) permet l’utilisation du PSL dans la construction en gros bois d’œuvre, conformément à la description qui en est faite aux dispositions de la partie 3 du Code national du bâtiment du Canada.

 

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

APA – The Engineered Wood Association

Centre canadien des matériaux de construction (CCMC), Institut de recherche en construction

Norme CSA 086, Règles de calcul des charpentes en bois

Norme ASTM D5456, Standard Specification for Evaluation of Structural Composite Lumber Products

Article

Bois de copeaux orientés (OSL)

Le bois de copeaux orientés (OSL) procure une résistance et une rigidité élevées ainsi qu’une stabilité dimensionnelle. Le procédé de fabrication de l’OSL permet de produire de gros éléments à partir d’arbres de dimensions relativement petites, favorisant donc un emploi rationnel des ressources forestières.

On s’en sert principalement comme ossatures dans les bâtiments industriels, commerciaux et résidentiels. Voici certaines des utilisations types de l’OSL en construction : chevêtres et poutres, colombages pour murs de grande hauteur, planches de bordure, lisses basses, menuiserie préfabriquée et cadres de fenêtre. L’OSL offre une bonne force d’ancrage.

Comme c’est le cas pour le bois de longs copeaux lamellés (LSL), l’OSL est composé de copeaux plats ayant un rapport longueur-épaisseur élevé d’environ 75 pour 1. Les copeaux qui entrent dans la composition de l’OSL sont plus courts que ceux du LSL. Mélangés à un adhésif, les copeaux sont orientés pour former un mat ou une bille de grandes dimensions, qu’on presse ensuite. L’aspect de l’OSL ressemble à celui du panneau de lamelles orientées (OSB), car ces deux produits sont composés de copeaux plats faits des mêmes essences. Mais, contrairement à ceux des panneaux OSB, les copeaux d’OSL sont disposés parallèlement à l’axe longitudinal de l’élément.

L’OSL est un produit de bois d’ingénierie résistant, prévisible et uniforme, car ses défauts naturels, comme les nœuds, l’inclinaison du fil et les fentes ont été dispersés dans le matériau ou retirés complètement pendant le procédé de fabrication. À l’instar des autres produits de bois de charpente composite, comme le bois en placage stratifié (LVL) et le bois de copeaux parallèles (PSL), l’OSL offre une résistance et une rigidité prévisibles de même qu’une stabilité dimensionnelle qui limitent le gauchissement et le retrait du bois.

Tous les travaux de coupe, d’entaillage et de perçage spéciaux doivent être exécutés selon les recommandations du fabricant. Les catalogues des fabricants et les rapports d’évaluation constituent les sources principales de renseignements sur la conception, les directives de pose et les caractéristiques de tenue en service.

Comme tous les autres produits de bois, l’OSL doit être protégé des intempéries pendant l’entreposage sur le chantier et après la pose. Le produit livré au chantier doit être recouvert d’un emballage qui le protège de l’humidité. Le scellement des extrémités et des rives du produit le rendra plus étanche à l’humidité.

L’OSL est un produit exclusif; par conséquent, il possède des propriétés mécaniques et des dimensions qui sont propres à chaque fabricant. Il n’y a donc pas de norme de fabrication ni de valeurs de calcul communes qui s’appliquent à l’OSL. Les valeurs de calcul sont extrapolées à partir des résultats des essais analysés conformément aux normes CSA O86 et ASTM D5456 et elles sont examinées et approuvées par le Centre canadien de matériaux de construction (CCMC). Les produits qui respectent les directives du CCMC obtiennent un numéro d’évaluation et un rapport d’évaluation est produit, lequel précise les résistances nominales, qui sont par la suite publiées dans le Recueil d’évaluations de produits du CCMC. Le nom du fabricant ou le numéro d’identification du produit et la classe de contrainte sont indiqués sur le matériau à différents intervalles, mais en raison de la coupe en bout, il se peut que certains éléments ne contiennent pas ces marques.

 

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

APA – The Engineered Wood Association

Centre canadien des matériaux de construction (CCMC), Institut de recherche en construction

Norme CSA 086, Règles de calcul des charpentes en bois

Norme ASTM D5456, Standard Specification for Evaluation of Structural Composite Lumber Products

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