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Le CNB fait en sorte que nombre de Ressources sont disponibles pour les professionnels du bois et les passionnés du bois.
Pendant presqu’un demi de siècle, le Conseil Canadien du Bois (CNB) a été une source fiable de référence pour l’audience globale d’architectes, d’ingénieurs, de bâtisseurs, de projeteurs de bâtiment, et des propriétaires qui croient aux bienfaits du bois en tant que matériau de construction naturel et renouvelable.

Le CNB fait en sorte que nombre de Ressources sont disponibles pour les professionnels du bois et pour les passionnés du bois. Des Outils Électroniques aux Conseils pour les rénovateurs de résidence et les acheteurs de résidence, nous travaillons fort pour vous fournir les meilleurs outils et informations de référence.

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Are you interested in learning about the carbon benefits of your wood building? After inputting wood volumes, the tool estimates how much time it takes Canadian and U.S. forests to grow that volume of wood along with the associated carbon benefits – both the amount of carbon stored and the amount of greenhouse gas emissions avoided. Follow the instructions on each input tab of this easy-to-use calculator tool to find out the estimated carbon benefits of your building project.

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De plus en plus, on demande aux intervenants du secteur de la conception structurale et de la construction d’inclure dans leur processus décisionnel de l’information qui tient compte des impacts environnementaux potentiels. Ces intervenants et les parties prenantes s’attendent à recevoir de l’information impartiale sur les produits, conforme aux pratiques exemplaires en vigueur et qui repose sur une analyse scientifique objective. À l’avenir, les décisions d’achat de produits de construction exigeront sans doute le type d’information environnementale que l’on retrouve dans les déclarations environnementales de produits (DEP). De plus, les systèmes d’évaluation des bâtiments verts, dont LEEDMD, Green GlobesMC et BREEAMMD, reconnaissent la valeur des DEP dans l’évaluation des impacts environnementaux potentiels des produits de construction.

Les DEP sont des rapports concis, normalisés et vérifiés par des tiers. Ils décrivent le rendement environnemental d’un produit ou d’un service. Grâce aux DEP, il est possible de cerner et de quantifier les impacts environnementaux potentiels d’un produit ou d’un service tout au long des étapes de son cycle de vie (extraction ou récolte de la ressource, traitement, fabrication, transport, utilisation et fin de vie). Les DEP, aussi appelées déclarations environnementales de produits de type III, fournissent des données environnementales quantifiées à l’aide de paramètres prédéfinis basés sur des méthodes normalisées internationales. Les DEP des produits de construction peuvent aider les architectes, les concepteurs, les échantillonneurs et d’autres acheteurs à mieux comprendre les impacts environnementaux potentiels et les attributs de durabilité d’un produit.

Une DEP est une communication faite par une entreprise ou une industrie, qui rend publiques les données environnementales relatives à un ou plusieurs de ses produits. Les DEP visent à aider les acheteurs à mieux comprendre les attributs environnementaux d’un produit afin que les échantillonneurs puissent prendre des décisions éclairées dans la sélection des produits. La fonction des DEP est analogue à celle des étiquettes nutritionnelles que l’on retrouve sur les emballages alimentaires. Leur but est de communiquer clairement à l’utilisateur des données environnementales au sujet d’un produit, dans un format normalisé.

Les DEP sont des supports d’information et constituent un mécanisme simple et convivial de communication de l’information sur les impacts environnementaux potentiels d’un produit sur le marché. Les DEP ne notent pas les produits ni ne les comparent par rapport à une référence ou un banc d’essai. Une DEP n’indique pas si certains critères de rendement environnemental ont été satisfaits ou non, ni ne traite des impacts sociaux et économiques des produits de construction.

Les données rapportées dans une DEP sont colligées à l’aide de l’analyse du cycle de vie (ACV), une méthode scientifique normalisée internationale. Lors d’une ACV, on dresse l’inventaire des facteurs énergétiques et matériaux pertinents et des rejets environnementaux pour en évaluer les impacts potentiels. Il est également possible d’inclure dans une DEP d’autres informations environnementales sur un produit, qui ne sont pas abordées par l’ACV.

Les DEP s’adressent principalement aux communications entre entreprises, bien qu’elles puissent être utilisées dans des communications d’entreprise à consommateur. Les DEP sont conçues en fonction des résultats d’une analyse du cycle de vie (ACV) et elles doivent être conformes aux règles de la catégorie de produits (RCP) pertinentes, élaborées par un exploitant de programme agréé. Les RCP établissent les règles, les exigences et les lignes directrices particulières de l’ACV et de l’élaboration d’une DEP pour une ou plusieurs catégories de produits.

L’industrie des produits du bois de l’Amérique du Nord a élaboré plusieurs DEP génériques à l’industrie, applicables à tous les fabricants de produits du bois en Amérique du Nord. Ces DEP génériques à l’industrie ont été vérifiées par des tiers du Underwriters Laboratories Environment (ULE), un organisme d’homologation indépendant. Les DEP des produits du bois d’Amérique du Nord fournissent à l’industrie une moyenne des données sur les mesures environnementales suivantes :

  • le potentiel de réchauffement global;
  • le potentiel d’acidification;
  • le potentiel d’eutrophisation;
  • le potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone;
  • le potentiel de smog;
  • la consommation d’énergie principale;
  • la consommation de ressources matérielles;
  • la production de déchets non dangereux.

Les DEP génériques pour les produits du bois sont des DEP destinées aux communications entre entreprises. Elles couvrent les produits de la conception à la sortie, soit de la récolte du matériau brut jusqu’au moment où le produit fini est prêt à quitter l’usine de fabrication. En raison des multiples utilisations des produits du bois, l’analyse exclut les impacts environnementaux potentiels relatifs à la livraison du produit au client, à l’utilisation du produit et aux processus de fin de vie éventuelle.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

ISO 21930 Développement durable dans les bâtiments et les ouvrages de génie civil — Règles de base pour les déclarations environnementales de produit des produits et des services de construction

ISO 14025 Étiquettes environnementales et déclarations environnementales de type III — Principes et procédures

ISO/TS 14027 Étiquettes et déclarations environnementales — Élaboration des règles de catégories de produits

ISO 14040 Gestion environnementale — Analyse du cycle de vie — Principes et cadre

ISO 14044 Gestion environnementale — Analyse du cycle de vie — Exigences et lignes directrices

American Wood Council

Conseil du bâtiment durable du Canada

Green Globes

BREEAMMD

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Depuis toujours, le bois obtient la préférence en qualité de matériau de construction dès qu’il est accessible, et ce, en raison de sa durabilité, sa solidité, la compétitivité de ses coûts, sa facilité d’utilisation, sa durabilité et sa beauté. En outre, les bâtiments composés d’ossatures en bois et de structures en bois d’œuvre ont établi des records en termes de durabilité. Des temples anciens de Chine ou du Japon construits à partir du 11e siècle aux extraordinaires églises en bois de la Norvège, en passant par les innombrables bâtiments nord-américains construits dans les années 1800, les constructions en bois ont prouvé qu’elles pouvaient résister au passage du temps.

Bien que la technologie de la construction en bois ait changé au fil du temps, les propriétés naturelles de durabilité du bois font en sorte qu’il demeure un matériau de premier choix.

Le présent site Web aide les concepteurs, professionnels de la construction et propriétaires de bâtiment à comprendre les risques pour la durabilité du bois, et décrit les solutions qui permettent à ce matériau de construction de perdurer pour les décennies, et même des siècles à venir!

 

Le site de Durabilité est un site commun du CCD/ FPInnovations qui a comme but de fournir des informations courantes sur la durabilité des produits du bois afin d’assurer une longue durée de vie des structures en bois. Le site est régulièrement maintenu et actualisé par les deux groupes, ce qui assure que les architectes, les ingénieurs, les constructeurs et les propriétaires de maison obtiennent des réponses à leurs questions au sujet de la durabilité du bois.

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Méthodes de traitement

Il existe deux manières de base de traiter le bois : avec ou sans pression. Par procédés sans pression, on entend l’application d’un produit de préservation sur une pièce par badigeonnage, vaporisation ou trempage. Ces traitements superficiels ne favorisent pas une pénétration profonde ni une grande absorption du produit de préservation. Ils sont en général réservés aux pièces qui doivent être traitées sur place durant la construction (par exemple, une pièce de bois traité sous pression coupée au chantier). On les emploie aussi quand il faut traiter partiellement une pièce, lors de la fabrication des produits faits de copeaux de bois, pour protéger la surface de la moisissure ou quand le bois conservé doit subir un traitement curatif. Ainsi, les produits de préservation à base de borate et de glycol sont employés pour traiter le bois intact conservé lors de la réparation de problèmes de carie (pourriture). Le glycol facilite la pénétration du borate dans le bois sec, et ce mélange freine l’activité des champignons avec lesquels il entre en contact. Le degré de pénétration du produit de préservation est néanmoins limité et l’objectif premier du traitement est d’empêcher la propagation des champignons encore présents au bois intact.

Une pénétration plus profonde et plus complète peut être obtenue en injectant sous pression le produit de préservation dans les cellules du bois. Des combinaisons de pression et de vide sont utilisées afin de forcer des volumes adéquats de produits chimiques dans le bois. Les agents de préservation employés lors du traitement sous pression sont des produits chimiques dont le support est un solvant. Le solvant, ou support, est de l’eau ou de l’huile. Les produits de préservation à base d’huile sont employés principalement pour traiter des éléments d’usage industriel tels que les traverses de chemin de fer, les poteaux des services publics et les pièces des ponts en bois, mais aussi pour protéger les coupes effectuées au chantier. Les agents de préservation hydrosolubles sont couramment utilisés dans les marchés résidentiels, car ils sont inodores et procurent aux produits du bois une surface nette, qui peut ensuite être peinte ou teinte. Si un produit du bois est destiné à être utilisé dans des conditions présentant des risques, par exemple à l’extérieur, un traitement sous pression est recommandé.

Types de produits de préservation

Les produits de préservation les plus souvent employés en Amérique du Nord dans la construction résidentielle sont les composés hydrosolubles à base de cuivre, dont le cuivre alcalin quaternaire (CAQ), l’azole de cuivre (AC) et l’azole de cuivre micronisé (ACM). Le bois traité à l’aide de tels produits de préservation a une teinte verte naturelle, qui peut être masquée par des matières colorantes qui donnent le plus souvent une couleur brun moyen au bois traité. Le cuivre est le principal biocide de ces produits. Le CAQ contient également des composés ammoniacaux quaternaires qui agissent comme co-biocides, pour protéger le bois des organismes qui tolèrent le cuivre. L’AC et l’ACM renferment pour leur part du tébuconazole pour combattre ces organismes.

Jusqu’en 2004, l’arséniate de cuivre chromaté (ACC) était employé à grande échelle dans le domaine de la construction résidentielle, mais par la suite, on a progressivement arrêté de l’utiliser pour traiter les produits destinés aux marchés résidentiels. De nos jours, il sert surtout au traitement des produits à usage industriel, mais peut être employé pour traiter certains produits résidentiels, comme les bardeaux, les bardeaux de fente et les fondations permanentes en bois. L’arséniate ammoniacal de cuivre et de zinc (AACZ) convient aussi à la plupart de ces produits, mais on l’utilise principalement pour traiter les éléments en sapin de Douglas et le bois de marine.

Les borates sont un autre type de produits de préservation hydrosolubles employé en Amérique du Nord. Leur utilisation est restreinte aux structures à l’abri de la pluie et d’autres écoulements constants d’eau. Par exemple, on les emploie pour traiter le bois de charpente exposé à l’activité des termites et lorsqu’on répare les éléments de charpente pourris de bâtiments aux prises avec des problèmes d’infiltration d’eau, après avoir éliminé la principale source d’humidité. Les borates sont également utilisés dans le cadre d’un traitement mixte avec la créosote ou le naphténate de cuivre destiné à protéger les traverses de chemins de fer.

Les produits de préservation hydrosolubles non métalliques, comme le PTI et l’EL2 contiennent des fongicides et des insecticides à base de carbone. Le bois traité au moyen de ces produits est employé en construction résidentielle aux États-Unis, mais hors sol seulement.

Les produits de préservation à base d’huile comprennent la créosote, le pentachlorophénol, le naphténate de cuivre et le naphténate de zinc. La créosote est un agent de préservation huileux noir bien connu et le plus ancien type de produit de préservation encore employé aujourd’hui. Au Canada, il ne sert désormais qu’à traiter les traverses de chemins de fer, en raison de sa résistance à la migration de l’humidité. Le pentachlorophénol en solution huileuse sert principalement au traitement des poteaux des services publics. Le ramollissement superficiel qu’il engendre facilite l’escalade par les monteurs de lignes. Le naphténate de cuivre et le naphténate de zinc sont deux produits de préservation employés couramment pour le traitement des coupes effectuées sur le chantier. Le naphténate de cuivre sert aussi à traiter les traverses et le gros bois d’œuvre aux États-Unis.

La modification thermique du bois

Les propriétés du bois changent quand on l’expose à des températures élevées (160 °C à 260 °C) dans une atmosphère à faible teneur en oxygène. Les séchoirs de modification thermique atteignent des températures beaucoup plus élevées que les séchoirs à bois classiques et emploient la vapeur (ou un autre support sans oxygène) pour éviter que le bois ne se dégrade à ces températures élevées. Le bois ainsi modifié thermiquement est en général plus foncé, possède une stabilité dimensionnelle accrue et résiste davantage à la pourriture. La modification thermique peut diminuer certaines propriétés mécaniques du bois et elle ne le protège pas contre les insectes. On se sert du bois modifié thermiquement pour construire des éléments non structuraux hors sol, comme les parements, les platelages et le mobilier d’extérieur.

Plus d’information sur les producteurs de produits de préservation du bois
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les produits de préservation du bois, consultez les sites Web des fabricants (la plupart sont en anglais) :

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On traite habituellement le bois sous pression en forçant la migration peu profonde des produits chimiques dans le bois au moyen d’un autoclave spécial qui effectue des mises sous pression et des mises sous vide. Bien qu’une pénétration profonde soit très souhaitable, elle est difficile à obtenir à cause de la nature imperméable des cellules mortes du bois. Par conséquent, seulement une mince couche de bois est traitée. Les résultats clés du procédé de traitement sous pression sont directement reliés au volume du produit de préservation imprégnant le bois (la rétention), et à la profondeur de la pénétration dans le bois. Ces caractéristiques du traitement sont précisées dans les normes fondées sur les résultats. Pour que le produit de préservation pénètre plus profondément dans le bois, on peut effectuer un traitement par incision, qui consiste à pratiquer des entailles peu profondes à la surface du bois. Cette étape est souvent nécessaire pour les pièces de grandes dimensions ou difficiles à traiter, si l’on veut respecter les normes de pénétration fondées sur les résultats.

Les procédés de traitement sous pression diffèrent selon le type de bois à traiter et le produit de préservation employé. Règle générale, le bois fait d’abord l’objet d’un conditionnement, afin d’en retirer l’eau excédentaire. Il est ensuite placé dans un autoclave, qui crée un vide pour faire sortir l’air des cellules ligneuses. Après, on ajoute le produit de préservation, puis on applique une pression pour faire pénétrer le produit dans le bois. Enfin, la pression est relâchée et un vide final est appliqué pour récupérer la solution de préservation excédentaire en vue de sa réutilisation. Après le traitement, certains produits de préservation, notamment l’ACC, doivent être soumis à un procédé de fixation, pour faire en sorte qu’ils réagissent entièrement avec le bois.

Des renseignements sur les divers types de produits de préservation se trouvent sous la rubrique La durabilité du bois traité.

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Le bois traité sans pression

La plupart du bois traité a été imprégné sous pression de produits de préservation dans des installations conçues à cette fin. Toutefois, il est parfois impossible de le traiter ainsi ou la nécessité d’employer du bois traité n’a été constatée qu’après la construction ou l’occupation d’un bâtiment. Dans de telles situations, les produits de préservation peuvent être appliqués à l’aide de méthodes ne recourant pas aux autoclaves.

Certains de ces traitements ne peuvent être effectués que par des préposés à l’application détenant un permis. Chaque fois que des produits de préservation du bois sont utilisés, comme c’est le cas avec tous les pesticides, il faut respecter les exigences en matière d’étiquetage de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (au Canada) et de l’Environmental Protection Agency (aux États-Unis).

Cinq catégories de traitements sans pression

Traitement en cours de fabrication des produits de bois d’ingénierie

Certains types de panneaux de bois d’ingénierie, comme ceux en contreplaqué et en bois en placage stratifié (LVL), peuvent être traités au moyen de solutions de préservation après le procédé de fabrication, contrairement aux produits faits de minces lamelles de bois (comme les panneaux OSB et le bois de copeaux orientés) et aux panneaux de particules ou de fibres à densité moyenne (MDF). Dans ce dernier cas, il faut ajouter les produits de préservation aux éléments en bois avant le collage, sous forme de jet pulvérisé, de brouillard ou de poudre.

Les panneaux OSB sont fabriqués à partir de minces lamelles de bois de petites dimensions. Les produits de préservation en poudre peuvent être combinés aux copeaux et à la résine à l’étape du mélange, juste avant la formation et le pressage des matelas. Le borate de zinc est employé couramment à cette fin. L’ajout de produits de préservation au cours du procédé de fabrication permet d’obtenir un traitement uniforme dans toute l’épaisseur du produit.

En Amérique du Nord, le contreplaqué subit habituellement un traitement sous pression, pour résister à la pourriture et aux termites. Toutefois, ailleurs dans le monde, on mélange souvent des insecticides aux adhésifs pour prémunir le contreplaqué des attaques de termites.

Prétraitement de surface

Il s’agit d’un traitement de préservation préventif appliqué par badigeonnage, vaporisation ou trempage sur toutes les surfaces accessibles de certains produits du bois pendant la construction. Il forme une couche protectrice à la surface des produits, éléments ou systèmes en bois vulnérables à l’état fini. La vaporisation de borates au niveau de la charpente d’une habitation pour assurer une résistance aux termites de bois sec et parfois aux scolytes en est un exemple. Ce genre de traitement peut aussi être appliqué au bois d’œuvre, au contreplaqué et aux panneaux OSB pour offrir une protection additionnelle contre les moisissures.

Prétraitement de subsurface (traitement par dépôt)

Ce traitement de préservation est appliqué à certains endroits seulement, pas sur toute la pièce, au cours du procédé de fabrication ou de la construction. Il procure une protection proactive uniquement aux parties du produit, de l’élément ou du système en bois susceptible d’être exposées à des conditions propices à la pourriture. L’insertion de tiges de borate dans des trous percés aux extrémités exposées de poutres en lamellé-collé faisant saillie au-delà de la ligne de toiture en constitue un exemple.

Traitement supplémentaire

Ce traitement de préservation est appliqué à certains endroits du bois traité en service pour pallier une pénétration initiale insuffisante jusqu’à la section transversale ou parce que le produit de préservation finit par perdre en efficacité. Il a pour but de renforcer la protection du bois déjà traité ou de protéger les endroits exposés à la suite de coupes qui ont dû être pratiquées au chantier sur des produits en bois traité. L’application d’un bandage préfabriqué sur les poteaux traités des services publics dont la teneur en produits de préservation a diminué en est un exemple. Les matériaux coupés au chantier employés dans les fondations en bois protégées par des produits de préservation font aussi l’objet d’un tel traitement.

Traitement curatif

Ce traitement de préservation est appliqué au bois intact conservé des produits, éléments ou systèmes qui commencent à montrer des signes de pourriture ou de dommages causés par les insectes. Il vise à tuer les champignons ou insectes présents ou à prévenir la prolifération fongique ou des insectes au-delà des dommages existants. L’application au rouleau ou au vaporisateur d’un mélange de borate et de glycol sur le bois intact laissé en place à côté des éléments de charpente pourris (qu’il faut couper et remplacer par du bois traité) représente un exemple.

Formes des traitements sans pression

Les produits de traitement sans pression sont offerts à l’état solide, sous forme liquide et en pâte et sous forme de fumigant. Contrairement aux produits de traitement sous pression, qui pénètrent dans le bois sous l’action de la pression, leur efficacité repose sur la migration des matières actives à une profondeur suffisante dans le bois. Les matières actives peuvent migrer dans le bois par capillarité ou se répandre par diffusion dans l’eau ou l’air présents dans le bois. Cette mobilité permet d’une part aux matières actives de se déplacer dans le bois, mais aussi de s’en échapper dans certaines conditions. Il faut donc bien comprendre les conditions à l’intérieur et autour de la structure afin de limiter la perte du produit de préservation et la protection moindre qui en découle. Les borates, les fluorures et les composés de cuivre se prêtent bien aux traitements solides, liquides et en pâte. L’isothiocyanate de méthyle (et ses précurseurs), le bromure de méthyle et le fluorure de sulfuryle sont les seuls produits largement utilisés comme traitements fumigants. En 2005, le bromure de méthyle a été progressivement éliminé, sauf pour des utilisations très limitées.

Produits à l’état solide

Le principal avantage des produits employés à l’état solide est qu’ils maximisent la quantité de matière hydrosoluble qui peut être placée dans un trou percé, en raison du pourcentage élevé de matières actives contenues dans les tiges disponibles sur le marché. Leur principal désavantage est la nécessité d’avoir un taux d’humidité suffisant et le temps de dissolution de la tige. Un des premiers produits de préservation, qui est aussi le plus connu, est la tige de borates fondus, mise au point dans les années 1970 pour le traitement curatif et supplémentaire des traverses de chemin de fer. Depuis, ces tiges ont été employées avec succès avec les poteaux des services publics, les grosses pièces de bois, la menuiserie préfabriquée (menuiserie de fenêtres) et dans une variété d’autres produits de bois. On fait fondre un mélange de borates dans du verre à des températures extrêmement élevées, et on le verse ensuite dans un moule avant de le laisser durcir. Placé dans les trous du bois, le borate se dissout dans n’importe quelle eau contenue dans le bois et se diffuse partout dans la zone humide. Le débit massique de l’humidité le long du fil peut accélérer la distribution du borate. Il est possible d’ajouter des biocides secondaires, comme le cuivre, aux tiges de borate afin de les rendre plus efficaces contre la pourriture et les insectes. Même si des précautions s’imposent pour tous les produits de préservation, de nombreux utilisateurs sont plus à l’aise de manipuler les tiges de borate et de cuivre et borate, parce qu’elles ne sont que faiblement toxiques et risquent peu d’être absorbées par l’organisme.

Les fluorures sont également couramment disponibles sous forme de tiges. Les tiges sont produites en comprimant le fluorure de sodium et des liants ensemble, ou par encapsulation en tubes perméables à l’eau. La diffusion des fluorures dans l’eau est plus rapide que celle des borates et ils peuvent aussi migrer à l’état gazeux sous forme d’acide fluorhydrique.

Le borate de zinc en poudre est employé pour protéger les produits faits de lamelles de bois. On le mélange aux résines et aux copeaux pendant le procédé de fabrication des panneaux OSB et autres produits lamellés, afin qu’il y soit répandu de manière uniforme. Le borate de zinc est très peu soluble dans l’eau et peut protéger les produits faits de lamelles de bois de la pourriture et des termites.

Les produits sous forme liquide, en pâte et en gel

Les produits liquides peuvent être vaporisés ou badigeonnés à la surface, ou encore versés ou pompés dans les trous percés. Les produits en pâte sont le plus souvent appliqués par badigeonnage ou à la truelle, puis recouverts de papier kraft doublé de polyéthylène de manière à créer un « bandage ». Les pâtes peuvent aussi être pressées dans les trous percés ou utilisées pour enduire des bandages prêts à l’emploi qu’on peut enrouler autour des poteaux. Les borates et les fluorures sont communément employés dans ces mélanges, puisqu’ils se répandent très rapidement par diffusion dans le bois humide. Le cuivre migre plus lentement, à cause de sa réaction avec le bois. Pour le traitement de bois plus sec, on peut ajouter des glycols aux préparations de borate pour améliorer la pénétration. Les produits de préservation à badigeonner en vente libre sont à base de naphténate de cuivre (verdâtre) ou de naphténate de zinc (transparent). Ils sont tous deux dissous dans des solvants à base d’essence minérale. Il est également possible d’acheter en vente libre des produits liquides hydrosolubles à base de borate et de glycol applicables au rouleau.

Les fumigants

Ces produits de traitements sont en général offerts sous forme liquide ou solide; ils se transforment en gaz une fois exposés à l’air, et se déplacent dans le bois à l’état gazeux. Quelques fumigants solides et liquides sont vendus sous forme de capsules perméables ou dans des tubes en aluminium. L’isothiocyanate de méthyle (ITCM) et les produits chimiques qui produisent ce composé à mesure qu’ils se décomposent sont employés pour traiter les poteaux des services publics et les grosses pièces de bois. Ce composé se fixe par adsorption au bois et procure une protection résiduelle pendant plusieurs années. Le fluorure de sulfuryle et le bromure de méthyle sont employés pour la fumigation d’habitations sous bâche visant à éliminer les termites de bois sec.

Réparation de coupes dans la couche traitée

La structure interne de bois traité sous pression en contact avec le sol peut être très pourrie après seulement six ou sept ans si l’on omet de badigeonner sur le chantier les faces de coupe, les trous de boulonnage et les entailles au moyen d’un produit de préservation. Les produits en vente libre employés le plus souvent à cette fin sont à base de naphténate de cuivre (verdâtre) ou de naphténate de zinc (transparent). Ils sont tous deux dissous dans des solvants à base d’essence minérale. D’autres produits à badigeonner, comme les solutions hydrosolubles à base de borate et de glycol, sont offerts dans les centres de matériaux de construction.

Le fait d’omettre cette étape importante fera en sorte que le bois durera moins longtemps et rendra nulles toutes les garanties qui s’y appliquent. Même si le badigeonnage de produits de préservation n’offre vraiment pas les mêmes résultats que le traitement sous pression, les produits de préservations conçus pour le chantier sont généralement appliqués sur la veine d’extrémité, où la solution pénétrera plus profondément que dans l’autre sens.

Lors des essais in situ réalisés par FPInnovations et portant sur ces produits de préservation, c’est le produit à base de naphténate de cuivre qui a offert les meilleurs résultats. Le naphthénate de zinc (2 % de zinc), qui est incolore, n’a pas été aussi efficace, mais il peut convenir aux utilisations hors sol, où le risque de pourriture est moindre et si la teinte vert foncé du napthénate de cuivre n’est pas souhaitée. Il est à noter que la teinte verdâtre du produit à base de cuivre s’estompera après quelques années.

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